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Rapport La transition énergétique au Canada : voie d’accès à la vision 2050 pour l’avenir du réseau énergétique du Canada

Le rapport intitulé La transition énergétique au Canada : voie d’accès à la vision 2050 pour l’avenir du réseau énergétique du Canada réitère l’importance de la coordination, de la collaboration et de l’accès à des sources de financement dans le monde actuel, tandis que s’impose la nécessité de construire la filière énergétique durable de l’avenir, conformément à la cible de zéro émission nette.


En bref

  • Le monde fait face à trilemme énergétique qui oblige les nations à réfléchir à la façon dont elles peuvent répondre aux besoins énergétiques actuels et futurs, en se montrant à la hauteur des impératifs de fiabilité, d’abordabilité et de durabilité environnementale.
  • Le Programme des Nations unies pour l’environnement a établi que la communauté internationale accuse un retard sur ses objectifs en matière de changements climatiques, et que seule une transformation urgente à l’échelle de la filière énergétique peut permettre d’éviter une catastrophe climatique.  Le plan à cinq piliers d’EY appelle la mise en œuvre d’une approche de décarbonisation globale, ainsi qu’à une mobilisation générale de toutes les parties prenantes axée sur le rehaussement des engagements et le désamorçage de la crise climatique.

Tandis qu’il reste moins de trente ans d’ici la date déterminée pour l’atteinte de la cible de zéro émission nette et que les initiatives de décarbonisation et de lutte contre les changements climatiques sont sur leur lancée, le moment est venu pour le Canada de passer à l’action dès maintenant, de façon à s’attaquer au trilemme énergétique et à maintenir sa position de leader mondial en matière de développement durable.

Bien que les auteurs du rapport reconnaissent qu’il reste beaucoup de travail à faire, ils font état d’énormes possibilités qui attendent les entreprises canadiennes prêtes à composer avec la disruption à laquelle donnera probablement lieu la transition énergétique. C’est d’autant plus vrai dans le cas des entreprises qui évoluent dans des secteurs tributaires de combustibles fossiles – tels que ceux du pétrole et du gaz, de l’électricité, des services publics, et des mines et métaux –, qui devront prioriser la décarbonisation de leurs activités pour rester concurrentielles et respecter leur engagement à atteindre la cible de zéro émission nette.

 

En tant que signataire de l’Accord de Paris, qui a été adopté en 2015, le Canada s’est engagé à avoir une économie à zéro émission nette d’ici à 2050. Or, le Canada et les États‑Unis sont les seuls pays membres du G7 à avoir enregistré une hausse de leurs émissions depuis la signature de cet accord. Dans le cadre de son Plan de réduction des émissions pour 2030, le Canada a instauré d’importantes nouvelles mesures de réduction des émissions, dont plusieurs sont déjà appliquées, afin de s’assurer de réduire ses émissions de 40 % à 45 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici à 2030. Toutefois, bien que le pays soit engagé sur la voie devant lui permettre d’atteindre la cible de zéro émission nette, il doit accélérer le rythme de réalisation des progrès. 

1

Chapter 1

Fast and furious

The stakes are high and rapid change is needed.


Sur une note positive, il faut dire que le Canada se trouve dans une situation favorable qui lui permet de passer à l’action. Sur la scène mondiale, sa politique de transition énergétique l’a propulsé au rang des leaders de la lutte contre les changements climatiques au cours des dernières décennies, de sorte que le pays bénéficie d’un excellent bilan environnemental. Fort de ses importantes réserves de ressources naturelles et grâce à la diversification de ses sources de production d’électricité, le pays a su assurer sa sécurité énergétique, pouvant s’enorgueillir de la fiabilité de ses approvisionnements en énergie et de la résilience de sa filière énergétique En outre, il affiche toujours une excellente performance en termes d’accès équitable aux sources d’énergie, c’est‑à‑dire en ce qui a trait à sa capacité de fournir de l’énergie en abondance aux consommateurs et aux entreprises, et ce, à un prix abordable et équitable. Figurant parmi les dix pays les mieux classés selon l’indice du trilemme énergétique mondial, le Canada bénéficie d’une position de force.

Le trilemme énergétique

Définition

Le trilemme énergétique correspond au défi grandissant qui consiste à parvenir à un équilibre entre les impératifs de sécurité, de durabilité et d’équité énergétiques dans la mise en œuvre des modalités d’accès aux sources d’énergie et d’utilisation de celles-ci au quotidien12. Il s’agit de trois dimensions particulièrement nécessaires et complémentaires, chacune d’elles devant faire l’objet d’une grande attention dans une optique de transformation et de renforcement de la résilience des filières énergétiques de demain.

Représente la transition de la filière énergétique d’un pays vers l’exploitation de sources d’énergie renouvelable à plus faible intensité de carbone16.

Pertinence : La durabilité environnementale a été à l’avant‑plan de la lutte contre les changements climatiques au cours des dernières décennies. Cette dimension est axée sur les efforts qu’un pays déploie pour atténuer et contrer les répercussions possibles des changements environnementaux et climatiques17. La crise énergétique mondiale actuelle marque un tournant décisif qui donne lieu à la réalisation en accéléré des initiatives visant à faire en sorte que la filière énergétique devienne plus écologique, plus sécuritaire et plus abordable.

Indicateurs liés à cette dimension

Chaque dimension peut être évaluée en fonction d’un ensemble d’indicateurs servant à déterminer si la performance d’un pays sur le plan de la gestion du trilemme énergétique s’améliore ou si elle se détériore. Voici des exemples d’indicateurs qui servent à évaluer la performance des pays à l’égard des diverses dimensions :

  • Tendances en matière d’émissions de GES – De la production d’énergie à l’application des sources d’énergie
  • Production d’électricité à partir de sources d’énergie renouvelable / à faible intensité de carbone
  • Intensité carbonique des produits et vecteurs énergétiques
  • Intensité énergétique finale
  • Efficacité en matière de production, de transport et de distribution d’électricité
EY – Sécurité énergétique

Représente la transition de la filière énergétique d’un pays vers l’exploitation de sources d’énergie renouvelable à plus faible intensité de carbone16.

Pertinence : La durabilité environnementale a été à l’avant‑plan de la lutte contre les changements climatiques au cours des dernières décennies. Cette dimension est axée sur les efforts qu’un pays déploie pour atténuer et contrer les répercussions possibles des changements environnementaux et climatiques17. La crise énergétique mondiale actuelle marque un tournant décisif qui donne lieu à la réalisation en accéléré des initiatives visant à faire en sorte que la filière énergétique devienne plus écologique, plus sécuritaire et plus abordable.

Indicateurs liés à cette dimension

Chaque dimension peut être évaluée en fonction d’un ensemble d’indicateurs servant à déterminer si la performance d’un pays sur le plan de la gestion du trilemme énergétique s’améliore ou si elle se détériore. Voici des exemples d’indicateurs qui servent à évaluer la performance des pays à l’égard des diverses dimensions :

  • Tendances en matière d’émissions de GES – De la production d’énergie à l’application des sources d’énergie
  • Production d’électricité à partir de sources d’énergie renouvelable / à faible intensité de carbone
  • Intensité carbonique des produits et vecteurs énergétiques
  • Intensité énergétique finale
  • Efficacité en matière de production, de transport et de distribution d’électricité
EY – Durabilité environnementale

Permet d’évaluer la capacité d’un pays à assurer l’accès universel à des sources d’énergie abordables et abondantes, à des fins domestiques et commerciales18.

Pertinence : L’équité énergétique   sert à analyser la capacité d’un pays à assurer l’accès universel des consommateurs et des entreprises à des sources d’énergie abondantes disponibles à un prix abordable et équitable19.L’abordabilité est sans doute le facteur le plus important pour les consommateurs, car l’équité énergétique a une incidence directe sur leur niveau de vie. La compétitivité des coûts des solutions énergétiques revêt donc une très grande importance dans la mobilisation des efforts requis pour permettre l’atteinte de la cible zéro émission nette à l’échelle mondiale d’ici à 2050.

Indicateurs liés à cette dimension

Chaque dimension peut être évaluée en fonction d’un ensemble d’indicateurs servant à déterminer si la performance d’un pays sur le plan de la gestion du trilemme énergétique s’améliore ou si elle se détériore. Voici des exemples d’indicateurs qui servent à évaluer la performance des pays à l’égard des diverses dimensions :

  • Accès à l’électricité
  • Accès à des sources d’énergie modernes
  • Tarifs d’électricité (électricité produite à partir du charbon, du gaz, de l’énergie hydroélectrique, de l’énergie solaire, de l’énergie nucléaire, etc.)
  • Prix de l’essence et du carburant diesel
  • Prix du gaz naturel
EY – Durabilité environnementale

La performance du Canada en matière de durabilité reste stable, mais l’abordabilité de l’énergie est une source de préoccupations. Le climat d’instabilité qui découle de la guerre en Ukraine et ses répercussions sur les prix et l’inflation obscurcissent les perspectives d’avenir, de sorte qu’il devient difficile d’anticiper l’évolution de la transition énergétique. Une foule de questions se posent quant à la façon dont se déroulera la transition énergétique au Canada. Dans quelle mesure les industries locales soutiendront‑elles cette transition? Dans quelle mesure saurons‑nous trouver un équilibre entre les impératifs de durabilité, d’équité et de sécurité dans le cadre de la transition énergétique? En plus de se demander en quoi consistera la prochaine étape particulièrement significative, les spécialistes ont en tête une question des plus délicates : à qui la facture globale de la transition énergétique sera‑t‑elle refilée?

On estime à deux billions de dollars le montant dont le Canada a besoin pour déployer les nouvelles technologies et atteindre ses cibles d’ici à 20501. Les dépenses que les autorités publiques ont dû engager au cours de la pandémie de COVID‑19 les ont amenées à réaliser des prouesses en termes de gestion budgétaire et, bien que, dans le cadre de son Plan de réduction des émissions pour 2030, le gouvernement fédéral se soit engagé en février dernier à investir 9,1 milliards de dollars dans la lutte contre les changements climatiques, il s’agit d’une goutte d’eau dans l’océan quand on considère l’ampleur des investissements qui s’imposent dans les projets de modernisation axés sur la décarbonisation des chaînes de valeur.

Le maintien de la prospérité économique sera essentiel. La contribution du secteur des technologies environnementales et des technologies propres au PIB du Canada s’est élevée à 67,5 milliards de dollars en 2020, et ce secteur présente encore un important potentiel de croissance. L’exploitation de ce potentiel reposera forcément sur la concertation des efforts à l’échelle nationale, ainsi que sur la prise en compte de la diversité des ressources et des cadres de politiques interrégionaux du pays. En outre, les efforts de coopération et de financement devront être répartis entre les secteurs privé et public. Bien que les solutions soient complexes, d’importantes possibilités en découleront. 

Tableaux  d’énergie
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Chapter 2

Resource rich, sustainably savvy

The energy and resources sector is critical to achieving Canada’s decarbonization goals.


En 2020, le patrimoine en ressources naturelles du Canada s’établissait à 550 milliards de dollars2, et le pays occupait le premier rang au classement mondial des plus grands détenteurs de réserves pétrolières au chapitre de l’application de pratiques ESG  xemplaires. Le secteur de l’énergie a représenté environ 9,7 % du PIB du Canada en 2021, la valeur des exportations nationales de ses produits énergétiques vers 142 pays s’étant alors élevée à 154,3 milliards de dollars3.

Se trouvant souvent à l’avant‑plan des discussions sur la transition énergétique, en raison de ses activités à forte intensité de carbone, le secteur du pétrole et du gaz présente diverses possibilités, la génération de crédits carbone et la production d’électricité à partir de sources d’énergie renouvelable pouvant notamment contribuer à réduire les écarts de coûts face à la concurrence internationale. La mise en œuvre de mesures de lutte contre les changements climatiques prenant la forme d’investissements durables axés sur la protection des ressources agraires et hydriques peut aider à projeter une image de leader en la matière et à générer une valeur environnementale.

De même, les entreprises du secteur de l’électricité et des services publics bénéficient d’excellentes possibilités de décarbonisation de leurs activités, en favorisant le recours à des sources d’approvisionnement en électricité de substitution, telles que l’hydrogène et l’électricité, ainsi que les investissements dans des innovations technologiques et la modernisation des infrastructures.

L’industrie minière devrait bénéficier de telles innovations, dans un contexte où on s’attend à ce que la demande en minerais nécessaires aux approvisionnements en technologies renouvelables – sur lesquelles repose notamment la fabrication des batteries écologiques et des turbines d’éoliennes – quadruple d’ici à 2040. Une telle intensification des activités se traduira également par d’importants débouchés, notamment dans les domaines de l’électrification et de l’automatisation, tout en donnant l’occasion de faire preuve de bonne volonté dans le cadre de projets d’intendance des ressources agraires et hydriques et des ressources naturelles, de même que dans la prise de décisions en collégialité avec les collectivités autochtones.

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Chapter 3

Challenges accepted

A coordinated approach will be needed.


Divers degrés de disruption se feront sentir dans la plupart des entreprises. L’application d’une approche multisectorielle intégrée, notamment dans le cadre de la modernisation des infrastructures, sera nécessaire pour assurer la concertation à l’échelle nationale et pour soutenir la réalisation accélérée des initiatives de décarbonisation.

Une approche coordonnée axée sur l’établissement d’une filière énergétique cohérente d’ici à 2050 s’avère difficile à mettre en œuvre. Étant donné la grande étendue du territoire canadien, les perspectives sociopolitiques fort différentes auxquelles adhèrent les provinces canadiennes ont empêché l’établissement d’un consensus. La mise en œuvre de mesures en vase clos par les administrations publiques et les entreprises a souvent donné lieu à l’émergence de nouvelles préoccupations, et le financement constitue une pierre d’achoppement, dans un contexte où les parties prenantes se ruent sur les sources de financement.

Les lacunes des équipes de leadership en termes de surveillance et de reddition de comptes, de même que l’absence de stratégies réalisables, expliquent l’obtention de résultats insatisfaisants. Pour générer le dynamisme qu’il faut pour faire avancer les choses et réussir la transition énergétique, toutes les parties prenantes devront travailler en collaboration, aussi bien les autorités publiques que les entreprises et les consommateurs. En s’appuyant sur un leadership solide, d’excellents cadres politiques et réglementaires balisant la voie à suivre, une définition claire des obligations de reddition de comptes et le maintien des initiatives communautaires axées sur la transition énergétique, le Canada pourra regagner le terrain perdu d’ici à 2050.

4

Chapter 4

Where to start?

EY’s five-pillar action plan

EY a élaboré un plan d’action qui est axé sur l’atteinte rapide de la cible de zéro émission nette et qui vise à soutenir les efforts du Canada pour se doter d’une filière énergétique orientée vers l’horizon 2050. L’orientation vers les cinq piliers présentés ci après peut aider le pays à regagner le terrain perdu, grâce aux initiatives visant à lui permettre de se conformer à ses engagements et d’atteindre sa cible de zéro émission nette. 

Tableaux  d’énergie

1.      Définition de la filière énergétique de l’avenir – Reposant sur un environnement hybride constitué de technologies nouvelles et anciennes, la filière énergétique devra tirer parti des sources d’énergie actuelles, en imbriquant des solutions novatrices, notamment dans le cadre des initiatives d’électrification, ainsi que de la mise en valeur de l’hydrogène propre et des énergies renouvelables. En nous appuyant sur un bouquet énergétique optimal combiné à une vision et à un plan d’action centralisés d’envergure nationale, nous pourrons plus facilement nous engager dans le processus de transition et nous positionner en tant que leaders en devenir dans le domaine du développement durable.

2.      Amélioration des cadres de politiques et de réglementations publiques – Il sera essentiel de disposer d’un plan national définissant clairement les obligations de reddition de comptes et les politiques visant à créer un effet d’engouement, ainsi qu’à assurer la réalisation de progrès, de même que les stratégies favorisant l’affectation de capitaux. Les taxes sur le carbone, le plafonnement des émissions et les mesures compensatoires peuvent grandement soutenir les initiatives visant à assurer la conformité, tout en favorisant la réalisation de progrès.

3.      Mise au point d’un mécanisme de financement – Les investisseurs ont la capacité de tirer parti de leur potentiel. Des cadres d’investissements ESG publics et privés répondant aux impératifs aussi bien de financement que d’innovation des entreprises engagées dans la transition énergétique leur permettront d’accéder aux capitaux dont elles ont tellement besoin pour soutenir la réalisation du programme de décarbonisation de leurs activités.

4.      Sensibilisation des consommateurs et orientation de leurs comportements – Il ressort du sondage sur lequel repose l’indice EY de l’évolution des habitudes des consommateurs que 61 % des Canadiens comptent désormais porter une plus grande attention aux répercussions environnementales découlant de leurs achats, tandis que 69 % s’attendent à ce que les entreprises apportent des solutions aux enjeux de développement durable. La sensibilisation des consommateurs à leur impact sur l’environnement peut les inciter à faire de meilleurs choix et à se servir de leur pouvoir de dépenser pour exercer des pressions.

5.      Promotion de la participation des entreprises – Les entreprises doivent être incitées à poursuivre leur contribution aux efforts de décarbonisation à l’échelle organisationnelle. L’accroissement des investissements et l’instauration de nouvelles normes d’information et de production de rapports peuvent les inciter à adopter de nouvelles technologies et à se responsabiliser davantage quant à leurs propres répercussions environnementales.

Il sera presque impossible de mobiliser les diverses parties prenantes et d’atteindre les cibles de décarbonisation sans s’appuyer sur trois facilitateurs clés. Bien qu’elles ne constituent pas en soi des solutions dans le cadre de la transition énergétique, les technologies et l’innovation s’avéreront des outils essentiels, et la réalisation précoce d’investissements proactifs dans de nouveaux outils et processus innovants permettra d’effectuer des gains d’efficacité et d’atteindre plus rapidement la cible de zéro émission nette.

L’adoption d’une approche faisant figurer l’humain au centre des initiatives de transformation, dans un contexte où s’exerce un leadership transformationnel et où une valeur concrète est offerte aux parties prenantes à chacune des étapes du processus, favorisera la réalisation de progrès. Par ailleurs, l’établissement de partenariats axés sur la collaboration et le parrainage tels qu’Alliance Nouvelles voies – qui réunit des entreprises d’exploitation des sables bitumineux du Canada ayant décidé de conjuguer leurs efforts dans la lutte contre les changements climatiques – favorisera le rehaussement du niveau de sensibilisation, la diffusion des connaissances, la mobilisation des efforts et – ce qui importe peut‑être le plus – l’accès aux ressources nécessaires pour que les changements attendus soient observables à toutes les étapes.

La décarbonisation des activités dans une optique de désamorçage de la crise climatique est une entreprise de très grande envergure. Bien qu’il y ait assurément des lacunes à combler au Canada, le pays est appelé à jouer un rôle très prometteur dans la transition énergétique. Grâce à notre travail sur les informations à communiquer et aux technologies propres, nous avons pu partir du bon pied. Pour réaliser nos objectifs de décarbonisation et progresser ensemble vers un monde de demain plus durable, nous devrons mettre en œuvre des mesures décisives et mobiliser l’attention des autorités publiques, des entreprises, des investisseurs et des citoyens.




Téléchargez le rapport intitulé La transition énergétique au Canada : voie d’accès à la vision 2050 pour l’avenir du réseau énergétique du Canada.


Résumé

Pour que le Canada puisse réaliser ses objectifs dans la lutte contre les changements climatiques et exploiter son potentiel économique, il doit absolument réussir sa transition énergétique. Bien que la transition énergétique du Canada soit déjà en cours, le pays en est encore au début de ce processus. La réussite de celui‑ci repose sur le soutien global de parties prenantes telles que les autorités publiques fédérales, provinciales et municipales. Des efforts doivent être déployés afin de trouver un équilibre et de définir la stratégie à mettre en œuvre, dans un contexte de collaboration devant permettre de surmonter le trilemme énergétique.

Au Canada, la transition énergétique à venir s’accompagnera d’une foule de possibilités en termes de décarbonisation des chaînes de valeur, d’innovations, et de mise en marché de nouveaux produits et de nouvelles solutions. EY présente son plan de transition énergétique à cinq piliers axé sur l’avènement d’une économie décarbonée.


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