EY désigne l’organisation mondiale des sociétés membres d’Ernst & Young Global Limited, et peut désigner une ou plusieurs de ces sociétés membres, lesquelles sont toutes des entités juridiques distinctes. Ernst & Young Global Limited, société à responsabilité limitée par garanties du Royaume‑Uni, ne fournit aucun service aux clients.
Comment EY peut vous aider
-
Le secteur des mines et métaux du Canada a la possibilité de devenir une superpuissance dans un monde à faibles émissions de carbone en fournissant des minéraux critiques d’une toute nouvelle façon.
Pour en savoir plus.
Essentielle pour les entreprises, la transition énergétique du Canada est un processus qui évolue en temps réel.
Selon les résultats du sondage qu’EY a réalisé récemment auprès des participants à la conférence Energy Disruptors Unite (EDU) – qui réunissait des représentants d’entreprises évoluant dans les secteurs des mines et métaux, de l’électricité et des services publics, et du pétrole et du gaz –, la décarbonisation de l’économie, l’évolution des politiques et le financement de la transition énergétique figurent en tête de liste des priorités organisationnelles.
Appelés à se prononcer sur la question de savoir quels sont les sujets, les tendances ou les disruptions qui, selon eux, auront le plus de répercussions sur leur entreprise, les répondants à notre sondage ont évoqué la transition vers des activités à plus faibles émissions de carbone, vers des sources d’énergie renouvelable ou vers des initiatives d’amélioration de l’efficacité énergétique.
Les politiques et réglementations gouvernementales figurent au second plan des priorités, à l’instar de l’orientation des investisseurs et des autorités publiques vers le financement d’initiatives de transition énergétique s’articulant autour de ces trois principales préoccupations.
La priorisation des partenariats stratégiques peut favoriser la réalisation de progrès à grande échelle.
En réponse à la question sur les aspects du processus de transition énergétique à l’égard desquels leur entreprise a particulièrement besoin de soutien ou d’attention, les leaders sondés mentionnent que l’établissement de partenariats stratégiques figure en tête de liste des préoccupations organisationnelles. La priorisation des partenariats stratégiques ouvre de nouvelles voies permettant d’accélérer la transition vers la réduction du volume des émissions de carbone. Les entreprises doivent aussi envisager de tirer parti des possibilités de collaboration avec des organisations qui se trouvent en marge de leur chaîne de valeur habituelle, notamment avec des entreprises technologiques, des administrations publiques, des sociétés de capital‑investissement et des organisations non gouvernementales (ONG).
Le renforcement de tels partenariats peut favoriser la correction des lacunes en matière de compétences essentielles.
Les initiatives de décarbonisation de l’économie doivent reposer sur des investissements importants en matière aussi bien de ressources humaines que d’infrastructures, car leur déploiement à grande échelle aura des répercussions plus graves pour les hauts salariés très qualifiés que pour d’autres groupes de travailleurs, particulièrement dans le contexte où les baby‑boomers continuent de se retirer du marché du travail. La crise occasionnée par la pénurie de main‑d’œuvre qualifiée représente une grave menace à l’innovation, dont nous avons tant besoin pour mener à bien le processus de décarbonisation de l’économie et la transition vers un avenir à faibles émissions de carbone. C’est pourquoi la nécessité d’établir des partenariats stratégiques axés sur l’harmonisation des efforts de votre entreprise avec les initiatives menées par d’autres organisations peut avoir pour effet de dynamiser considérablement le processus de décarbonisation de l’économie au Canada et ailleurs dans le monde.
L’intensification des partenariats peut se traduire par une accélération du rythme des investissements requis.
Dans un monde où la course aux capitaux attise de plus en plus la concurrence, la convergence des initiatives dans le cadre de partenariats stratégiques amène les parties prenantes du secteur à redoubler d’efforts, en ciblant les facteurs d’investissement les plus attrayants pour les bailleurs de fonds. Un cadre d’établissement de partenariats stratégiques novateur peut favoriser la consolidation des efforts axés sur le traitement en collaboration de questions importantes telles que le soutien à l’élaboration de politiques ou la réglementation fiscale et sectorielle. Au Canada, l’énergie éolienne, l’énergie solaire, l’hydroélectricité, la géothermie et l’hydrogène sont autant de sources d’énergie propre accessibles. Lorsque des entités privées et des entités publiques unissent leurs efforts pour maximiser ce potentiel, elles démontrent que le Canada saura répondre à la demande croissante des consommateurs, des entreprises et des administrations publiques, qui cherchent de plus en plus à recourir à des solutions énergétiques de remplacement respectueuses de l’environnement.
Les parties prenantes du secteur canadien de l’énergie sont au fait des défis que pose la décarbonisation de l’économie. Elles reconnaissent la nécessité de procéder à des investissements audacieux axés sur le rehaussement de l’efficacité énergétique, la mise en œuvre de nouvelles technologies de production et l’application de mesures compensatoires de grande qualité. Elles soulignent l’importance que revêtent la main‑d’œuvre qualifiée et les équipes chargées de la mise en œuvre des stratégies, les communications de renforcement des messages à véhiculer et le virage vers un bouquet de solutions énergétiques à faibles émissions de carbone.