Comment avez-vous trouvé votre passion?
Il m’a fallu un certain temps avant de trouver ce qui me passionnait. J’ai commencé ma carrière comme ingénieur en télécommunications, il y a plus de dix ans, après avoir obtenu un baccalauréat en électronique et en ingénierie des télécommunications et une maîtrise en communication par satellite. J’ai travaillé dans le secteur des télécommunications pendant près de cinq ans où j’ai mené à bien d’importants projets, notamment la conception de composantes réseau destinées à l’ensemble des grandes entreprises de télécommunications européennes et la conception du premier réseau d’essais 4G au Royaume‑Uni.
Toutefois, mes compétences en automatisation et en amélioration des processus m’ont amené à participer à un certain nombre de projets de consultation interne pour le compte de mon ancien employeur, ce qui m’a encouragé à poursuivre une carrière dans le domaine de la consultation en gestion. Je savais alors que j’avais enfin trouvé ce que je voulais faire pour le reste de ma carrière.
Je travaille dans le domaine des services-conseils depuis cette date et, au cours des neuf dernières années, j’ai participé à la réalisation de plus 60 transactions. J’ai également acquis de l’expérience en matière de leadership sur les plans tant opérationnel que stratégique dans tous les domaines des services financiers. Ayant déjà travaillé pour d’autres organisations parmi les Quatre Grands, j’ai été attiré par le fait qu’EY se spécialisait dans les services financiers, le secteur d’activité dans lequel je souhaitais bâtir ma carrière.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre secteur d’activité et dans votre rôle?
Le marché des fusions et acquisitions (F et A) est en effervescence en ce moment, et nous apportons notre soutien dans le cadre de nombreuses transactions intéressantes. En fait, peu importe le cycle économique, le secteur des fusions et acquisitions a tendance à être actif. Lorsque l’économie se porte bien, le nombre de transactions augmente, les entreprises aspirant à croître au moyen d’acquisitions, tandis qu’en période de ralentissement économique les entreprises s’orientent plutôt vers des opérations de cession, de désinvestissement et de restructuration. En raison de la nature de notre travail, nous avons l’occasion de conseiller les chefs de la direction sur certains des projets les plus importants à l’ordre du jour, et nous travaillons généralement avec la haute direction.
Parfois, les entreprises cherchent à pénétrer un marché ou à en sortir, ou elles exercent leurs activités d’une manière différente, ce qui a une incidence sur l’entreprise, les employés, les clients, les concurrents et, bien souvent, sur l’ensemble du secteur. J’aime beaucoup notre rôle dans l’orchestration de ce changement.
Avez-vous été en mesure de réaliser vos objectifs professionnels et personnels chez EY?
À mes débuts chez EY, je travaillais fort pour démontrer mes capacités et mes compétences. Toutefois, le fait d’être plus expérimenté et d’avoir plus de responsabilités m’a fait comprendre qu’il s’agit davantage de travailler en collaboration avec les autres membres de mon équipe et de fournir un cadre qui fait ressortir le meilleur d’eux-mêmes et leur permet d’engendrer de bons résultats. Mon équipe compte de grands talents, à tous les échelons, qui sont incroyables dans leur travail, et ma réussite personnelle est liée à la façon dont je peux les aider à remplir leurs rôles respectifs.
Je suis né et j’ai grandi en Ouganda. J’ai passé trois ans en Tanzanie, puis je suis allé étudier et travailler au Royaume-Uni. J’ai beaucoup voyagé, et j’ai été exposé à de nombreuses formes de diversité. C’est une chose à laquelle j’accorde beaucoup d’importance et en faire la promotion constitue l’une de mes valeurs fondamentales. En tant que membre du Réseau des professionnels noirs de Stratégie et transactions d’EY, j’ai eu l’occasion de prendre part à des activités soutenant la diversité et l’inclusion, en particulier d’un point de vue ethnique. J’ai aussi gardé un lien actif avec plusieurs groupes engagés dans la promotion de la diversité et de l’inclusion, en particulier dans les domaines de la religion et de l’identité de genre. Tout au long de ma carrière, il y a eu des moments où je me suis senti insuffisamment soutenu, et c’est pourquoi je suis désireux d’apporter mon soutien et d’accompagner d’autres personnes afin de faire en sorte qu’elles tirent le meilleur parti de leur parcours professionnel.
Quel conseil donneriez-vous à ceux qui souhaiteraient se joindre à votre secteur d’activité chez EY?
Aux nouveaux venus dans le domaine de la consultation, je dirais que c’est une expérience inestimable, surtout dans une organisation mondiale comme EY. À ceux et celles qui ont déjà travaillé dans le domaine, je dirais qu’EY est une société où il fait bon travailler. En raison de la façon dont les incitatifs sont structurés, il y a beaucoup de collaboration entre les gammes de services, ce qui réduit la bureaucratie interne et permet à un employé de profiter au maximum des possibilités à l’échelle de l’organisation. Le service des transactions est stimulant et, bien que cela puisse être utile, il n’est pas obligatoire d’avoir de l’expérience en F et A, et de nombreuses personnes ont réussi leur transition d’un autre rôle de consultant ou d’un autre secteur d’activité.