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Hausse des activités d’exploration et d’expansion
En 2021, le budget général de l’exploration cuprifère a atteint les niveaux prépandémiques à environ 2,31 G$ US, en hausse de 32 % par rapport à l’année précédente. Cette hausse découle probablement des liquidités élevées à la disposition des sociétés minières, les prix du cuivre étant à des niveaux inégalés d’en moyenne 9 741 $ US la tonne2.
Les activités d’expansion minière se sont accrues en 2021 à la suite d’annonces importantes au Chili, en Indonésie et en Mongolie qui ajouteront trois millions de tonnes au cours des quatre prochaines années. La plupart des sociétés minières continuent d’affecter une grande part de leur budget à l’expansion de mines existantes, tandis que la part affectée aux nouvelles mines était de 34 % en 20213. Au cours de la dernière décennie, 19 nouvelles mines ont été découvertes, mais seules trois l’ont été dans le cinq dernières années, ce qui n’a ajouté que 5,6 millions de tonnes à l’ensemble de la production4. L’Amérique latine demeure la région où a eu lieu le plus grand nombre de découvertes; cependant, au cours de la dernière décennie, les nouveaux approvisionnements proviennent davantage de l’Afrique et de l’Asie. Notamment, de 2012 à 2021, environ 56 % de l’approvisionnement des 10 principaux gisements découverts provenaient de la mine de Kamoa–Kakula (République démocratique du Congo) en 2014 et de la mine Onto (Indonésie) en 20135.
Tandis que la qualité du minerai extrait se détériore, les sociétés minières augmentent leurs investissements dans l’exploitation de gisements souterrains, de façon à accroître leur production, et dans d’autres technologies pour améliorer la récupération, notamment dans des techniques de lixiviation améliorées. Bien qu’elle engendre des coûts plus élevés, l’exploitation de gisements souterrains génère de la valeur à long terme pour la plupart des sociétés minières (et prolonge souvent la vie d’une ancienne mine à ciel ouvert). Certaines grandes sociétés cuprifères parviennent à accroître leur production en ciblant de façon proactive ces réserves de cuivre.
Priorité aux initiatives ESG
Selon le rapport d’EY de 2021 sur le risque d’entreprise, les questions ESG et la décarbonisation demeurent les principaux risques pour les sociétés minières6. Plusieurs sociétés d’exploitation de gisements cuivreux ont fixé des cibles ambitieuses pour atteindre la carboneutralité. Par exemple, Antofagasta prévoit réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) des champs d’application 1 et 2 de 30 % d’ici 2025 par rapport aux émissions de 2020, et d’atteindre la carboneutralité d’ici 20507.
Une analyse sur le développement durable dans les grandes sociétés minières, réalisée dans la dernière année, révèle que l’accent a été mis principalement sur l’adoption de technologies et de solutions novatrices pour tenir compte des changements climatiques et du développement durable ainsi que sur les investissements dans le développement des collectivités se trouvant dans les régions minières et dans les environs. Toutefois, il reste place à l’amélioration en matière de santé, de sécurité, de diversité et d’inclusion dans les activités minières. La gestion de l’eau et la biodiversité sont les priorités suivantes en matière de production responsable.