Lumières de couleurs vives éclairant un passage piétonnier surplombant une autoroute, la nuit

Les dix principaux risques et possibilités dans le secteur des mines et métaux en 2025


Sujets connexes

Les grandes sociétés minières continuent de progresser à l’égard d’une gamme de risques liés aux questions ESG, aux changements climatiques et à l’acceptabilité sociale de leurs activités, mais elles doivent composer avec la pression d’en faire encore plus.


En bref

  • Les questions ESG attirent davantage l’attention des investisseurs et de la collectivité. Utiliser au mieux les données et mettre l’accent sur l’incidence positive nette peuvent aider les entreprises à répondre aux attentes croissantes à leur égard.
  • Le risque lié au capital occupe la deuxième place du classement, dans un contexte où le secteur des mines tente de mettre la main sur le financement nécessaire pour répondre à la demande croissante des métaux essentiels à la transition énergétique.
  • Plus le rythme de la transformation numérique s’accélère dans l’ensemble du secteur, plus la cybersécurité devient un enjeu important.

Le classement de cette année met en évidence l’environnement opérationnel complexe qui se dessine pour les sociétés minières en 2024 . Les défis seront nombreux, mais, comme l’histoire le prouve, le secteur sait faire preuve de résilience et de créativité. À mesure qu’elles prendront conscience des avantages que procure le changement, les entreprises du secteur des mines et métaux feront preuve d’innovation, de collaboration et d’agilité au cours de la prochaine année. À première vue, le classement des principaux risques et possibilités d’affaires dans le secteur des mines et métaux pour 2024 (PDF) ne diffère pas beaucoup de celui des dernières années. Bien que certains enjeux soient clairement en voie de devenir des priorités à long terme, surtout en ce qui a trait aux questions ESG et à l’acceptabilité sociale des opérations, d’autres annoncent les nouveaux défis qui attendent le secteur.

Les dix principaux risques et possibilités dans le secteur des mines et métaux en 2025

Radar = Graphique sur les risques d’entreprise

Un certain nombre de thèmes clés sont en jeu :

Les attentes des investisseurs et des parties prenantes ont été sous‑évaluées et continuent de se renforcer

Selon les répondants au sondage, tous les groupes de parties prenantes renforcent leur surveillance, surtout en ce qui concerne les questions ESG. Étant donné que les attentes devraient persister à leur égard, les sociétés minières devront trouver un équilibre entre les priorités ESG et les autres objectifs d’affaires, dont la productivité. Bon nombre d’entreprises s’affairent à ce qu’un ensemble de facteurs ESG aient une incidence positive nette, et celles qui y parviendront bénéficieront certainement d’avantages importants, notamment un meilleur accès aux capitaux, un bassin de talents plus robuste et une meilleure acceptabilité de leurs activités.

 

Les changements s’opèrent de plus en plus rapidement.
Les préoccupations à l’égard du capital ont progressé dans le classement cette année, dans un contexte où les acteurs du secteur rivalisent pour mettre la main sur les investissements et les incitatifs qui leur permettront d’accélérer leurs processus d’exploration et d’exploitation des minéraux et des métaux essentiels à la transition énergétique.Nous remarquons que les entreprises délaissent une vision à court terme axée sur le rendement et optent plutôt pour une conception à long terme centrée sur la valeur, car, pour atteindre leur cible de zéro émission nette en 2050 , elles devront concevoir le financement à plus long terme.

Les sociétés minières misent sur les outils numériques pouvant accélérer la productivité, profitant ainsi du développement technologique causé par les pressions inflationnistes. En raison du rythme effréné de la transformation numérique, la cybersécurité occupe une place de choix dans les préoccupations et figure même au classement pour une première fois. Les sociétés minières ont adopté certains principes de l’économie circulaire, étant donné que les contraintes d’approvisionnement les ont sensibilisées à l’importance de réduire le gaspillage.

 

Les risques actuels, à la fois complexes et interreliés, ont des répercussions les uns sur les autres
Les dirigeants affirment mieux comprendre les questions liées à la durabilité, mais soutiennent qu’ils ne peuvent pas s’attaquer à tous leurs aspects en même temps.Compte tenu de la complexité et de l’interdépendance croissantes des facteurs ESG, y répondre nécessite d’aller au‑delà de la simple conformité à la réglementation et du contrôle des coûts.Les dirigeants doivent être certains que les sommes investies dans un domaine généreront une valeur réelle plutôt que d’entraîner des problèmes dans un autre.Les sociétés minières peuvent profiter d’une planification approfondie des scénarios, afin de mieux établir les priorités, d’identifier les possibilités de compromis et de créer des retombées positives réelles à long terme.

 

Expliquer la valeur et renforcer la confiance peut accroître la notoriété du secteur
Lorsque la confiance est remise en question, la transparence devient essentielle.Les sociétés minières doivent mieux expliquer la valeur non financière qu’elles génèrent pour les collectivités et les investisseurs, au‑delà du simple respect des attentes réglementaires.Elles peuvent démontrer leur engagement sociétal en élaborant et en communiquant une vision plus audacieuse de leur héritage outre la durée de la vie utile de la mine.

Analyse : les dix principaux risques et possibilités dans le secteur minier

1.  Dépenses d’investissement

Les entreprises minières continuent de faire face au rehaussement de la surveillance des investisseurs à l’égard des modalités de déploiement des investissements, lesquels investisseurs portent une attention particulière à la rigueur dont elles font preuve en la matière, ainsi qu’aux rendements obtenus.

Face à ces difficultés, elles cherchent à accélérer leur croissance et à accroître leur valeur en procédant à des fusions et acquisitions, ou encore au transfert, dans le cadre d’une scission partielle, d’actifs qui ne sont pas essentiels ou dont la valeur est en forte croissance. Dans le cadre d’un récent sondage‑éclair d’EY sur les perspectives des chefs de la direction, tous les répondants évoluant dans le secteur des mines et métaux ont affirmé que leur entreprise prévoyait s’engager dans un type quelconque de transactions au cours des 12 prochains mois. Les représentants des entreprises sondées aux fins de l’établissement de notre rapport sur les dix principaux risques et possibilités d’affaires ont affirmé que leur entreprise procède également à la diversification de ses options de financement, envisageant de tirer parti de quatre sources de capitaux, en moyenne.

Tandis que la conjoncture macroéconomique difficile semble perdurer, il n’est pas surprenant que les entreprises minières envisagent de recourir à des partenariats, à des coentreprises ou à des intégrations pour atténuer les risques liés à des projets de grande envergure. La réalisation des investissements nécessaires pour suivre l’évolution de la demande repose toutefois sur l’application de changements plus fondamentaux à la méthode de financement utilisée dans le secteur, s’agissant d’adopter une vision allant au‑delà de la recherche de rendements et d’engager des dépenses d’investissement permettant de générer de la valeur à long terme.

2.  Intendance environnementale

La dimension environnementale des enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) est une priorité importante pour les entreprises minières, qui, de toute évidence, ont renforcé considérablement leurs efforts pour léguer un bilan environnemental positif. La gestion des résidus et des ressources en eau reste une priorité pour les entreprises minières, qui, selon ce que révèle notre sondage, sont engagées dans des projets novateurs axés sur le dégagement de valeur.

Le déploiement des efforts pour générer des retombées environnementales positives – qui visent à mettre un terme à la dégradation des espaces naturels et à procéder à un renversement de tendances à cet égard d’ici 2030 – a été dirigé par le Conseil international des mines et métaux (ICMM), et près de la moitié des répondants à notre sondage ont affirmé avoir bon espoir que leur entreprise saura s’acquitter de ses obligations de protection de l’environnement. En raison de leurs connaissances et de leur expérience en gestion durable des terres, les collectivités autochtones sont des partenaires qui jouent un rôle essentiel en vue de l’atteinte de ces objectifs. On estime qu’un quart des terres de la planète sont sous l’intendance de collectivités autochtones et qu’il s’agit de terres qui sont en meilleur état de conservation environnementale que les autres1.

Téléchargez l’édition 2025 de notre étude Dix principaux risques et possibilités d’affaires dans le secteur des mines et métaux

3.  Géopolitique

La persistance de la montée en puissance du nationalisme en matière de ressources a une incidence sur les règles fiscales et les droits de propriété. La promotion des projets de grande envergure que requiert la mise en œuvre de la transition énergétique est tributaire de la capacité des autorités publiques à parvenir à un équilibre entre les objectifs de revenus nationaux actuels et les avantages à long terme.

Dans certains territoires, les entreprises minières peuvent avoir à prendre en compte diverses approches dans la mise en œuvre de leurs projets. Par exemple, l’établissement de coentreprises avec des entreprises locales et la concession de licences peuvent contribuer à atténuer les risques liés aux investissements. 

4.  Épuisement des ressources et des réserves (type de risques nouvellement inscrit au classement)

Les entreprises minières doivent continuer de mettre au point de nouvelles méthodes d’extraction et d’optimisation des minéraux et métaux critiques, de façon à pouvoir répondre à l’explosion de la demande tout en protégeant notre environnement.

Des facteurs interreliés sont à l’origine de ce problème complexe. La dégradation de la qualité des minerais disponibles entraîne une augmentation des coûts d’extraction. Les dépenses d’exploration sont en hausse, au même titre que les coûts, tandis que moins de gisements sont découverts.

Graphique montrant les facteurs ESG ayant fait l’objet de la plus grande attention de la part des investisseurs en 2024
Source : Étude sur les risques et les possibilités d’affaires du secteur des mines et métaux de 2024
*Les répondants pouvaient choisir plus d’une option. 

La difficulté liée aux facteurs ESG réside en grande partie dans la diversité des risques et des possibilités en jeu. Les entreprises doivent gérer des enjeux tels que l’utilisation responsable de l’eau, les chaînes d’approvisionnement éthiques et la fermeture des mines, tout en composant avec ce que les répondants décrivent comme un « méli‑mélo » de réglementations et des défis continus en matière d’intégrité des données. Parmi les sociétés minières sondées, 41 % ont déclaré que la mise en œuvre d’une plateforme de suivi et de présentation des mesures ESG figurait en tête de leurs priorités en matière de numérique. Pour utiliser au mieux les ressources et éviter les faux pas dans la communication de l’information, les sociétés minières devront avoir une meilleure vue des données ESG de grande qualité et compter sur une gouvernance et des contrôles solides pour obtenir les approbations et les processus appropriés.

2. Capitaux

La course est lancée pour obtenir les énormes sommes investies dans le secteur des mines et métaux, lesquelles sont essentielles pour répondre à la demande croissante pour les minéraux et les métaux nécessaires à la transition énergétique, dont le cuivre, le lithium et le nickel. Les marchés réagissent, mais au 31 juillet 2023, les fonds mobilisés cette année au moyen de titres d’emprunts et de capitaux propres sont demeurés stables (178 milliards de dollars américains, comparativement à 183 milliards de dollars américains pour la même période en 2022). Donc, il semblerait que les capitaux circulent vers de nouveaux marchés des produits de base plutôt que vers les risques importants existants.

Les sociétés des secteurs de l’acier et du minerai de fer, de l’or et du charbon continuent d’attirer le plus de capitaux, mais les investissements sont en croissance pour les entreprises des secteurs du nickel et du lithium. Les budgets d’exploration sont en hausse, les États‑Unis, le Canada et l’Australie étant les destinations privilégiées en raison de leur faible niveau de risque.   

Budgets d’exploration par destination en 2018 par rapport à 2022 (en millions de dollars américains)

Graphique sur les principales questions ESG

Source : S&P Global Market Intelligence, analyse d’EY


Plus du tiers des répondants conviennent que l’orientation vers les facteurs ESG (et les pressions exercées sur leur entreprise pour qu’elle se conforme à des obligations réglementaires de plus en plus nombreuses) nuit à la productivité. Ce constat fait ressortir les avantages associés à l’intégration des indicateurs environnementaux (p. ex., l’intensité en carbone) à des indicateurs de productivité d’ordre plus général, de sorte que les entreprises minières puissent en dégager un plus large éventail de bienfaits.

7.  Changements climatiques

Les émissions relevant des champs d’application 1 et 2 font l’objet d’une surveillance de plus en plus étroite, tandis que les entreprises minières sont de plus en plus convaincues de pouvoir atteindre leurs cibles de réduction, ce qui s’explique peut‑être en partie par la progression de leurs activités de décarbonation. Depuis 2020, l’intensité des émissions attribuables aux sites miniers a diminué de 10 % environ, surtout grâce à l’utilisation de sources d’énergie renouvelable3.


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4. Changements climatiques

Les changements climatiques sont un enjeu complexe pour les sociétés minières : elles doivent à la fois fournir des minéraux pour favoriser la transition énergétique et réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). 

Les initiatives de carboneutralité progressent dans l’ensemble du secteur, bien que certains répondants aient admis qu’il était difficile d’atteindre les cibles intermédiaires. De nombreuses sociétés minières créent des écosystèmes et des partenariats dans le but de faire avancer l’innovation technologique pouvant potentiellement accélérer la décarbonisation. Le soutien des gouvernements et la baisse des prix des énergies renouvelables augmentent le nombre de contrats à l’égard des énergies renouvelables et les fonds investis dans la production d’énergie solaire ou éolienne. De nombreuses sociétés minières s’approvisionnent en électricité renouvelable à des fins de décarbonisation des émissions de GES du champ d’application 2, mais elles ont de la difficulté à en obtenir à grande échelle.

Les sociétés minières doivent également se préparer et prévoir une provision pour répondre aux répercussions grandissantes des événements climatiques sur la productivité et la santé et la sécurité au quotidien. Une société minière canadienne touchée par les récents feux de brousse nous a avoué qu’elle envisage de mieux se préparer aux prochains événements : « Nous nous demandons s’il est nécessaire de prévoir deux jours d’arrêt de travail par année pour répondre aux conséquences des changements climatiques. Ce n’est peut‑être pas une mauvaise idée pour l’avenir. »

5. Numérique et innovation

Les dirigeants prévoient davantage d’investissements dans les données et la technologie en raison de la forte demande pour des solutions numériques qui réduiront les coûts et amélioreront la productivité, la sécurité et les résultats ESG. Les répondants au sondage sont emballés par le potentiel de l’IA générative et explorent même de nouvelles technologies, en particulier celles qui ont le potentiel d’optimiser la récupération des minéraux. Bon nombre d’entre eux souhaitent intensifier les collaborations et les partenariats afin d’accélérer la transformation et de stimuler l’innovation dans le secteur.

Les sociétés minières sont riches en données, mais bon nombre d’entre elles peinent à tirer parti de cette richesse pour recueillir et gérer des informations. Plusieurs d’entre elles ne sont pas dotées d’une approche intégrée de mise en œuvre de la technologie, ce qui limite la valeur potentielle que les données peuvent apporter à l’entreprise. Comme l’a dit un chef de l’information : « En tant que chefs de l’information, nous devons tomber amoureux du problème, et non de la solution. Nous devons nous mettre à la place de l’exploitant pour bien comprendre sa situation réelle et être en mesure de transformer les divers aspects de sa routine. » L’adoption de la technologie et le succès qui en découle diffèrent selon les sociétés minières. Notre étude révèle que les organisations qui réussissent le mieux sont celles qui se font les champions des nouvelles technologies au niveau opérationnel.



Au cours des 30 prochaines années, pour répondre à l’augmentation exponentielle de la demande des minéraux critiques sur lesquels repose la transition énergétique, les entreprises minières devront procéder à l’extraction d’une quantité de minerais supérieure à celle que les humains ont extraite depuis 70 000 ans.


9. Changement de modèles d’affaires

Dans leur quête pour générer davantage de valeur, les entreprises du secteur des mines et métaux en sont à réévaluer leur modèle d’affaires, un grand nombre d’entre elles accordant la priorité aux possibilités associées à la durabilité. Près de la moitié des répondants au sondage affirment que leur entreprise étudie des façons d’intégrer le recyclage à ses activités, ce qui pourrait notamment l’amener à faire une meilleure utilisation des résidus ou à mettre sur pied un réseau de récupération.

D’autres entreprises explorent les possibilités d’intégration à l’échelle de leur chaîne de valeur, de façon à accélérer leur processus de décarbonation et à tirer parti de nouvelles sources de revenus. Par exemple, les entreprises minières qui investissent dans la fusion de métaux bénéficient d’un meilleur contrôle de leurs émissions, tout en créant des possibilités, grâce à l’offre de produits plus écologiques de qualité supérieure. L’établissement de partenariats à l’échelle locale peut aussi favoriser la génération d’une valeur à long terme pour l’entreprise et la société en général.

10.  Innovation

L’avènement à grande échelle d’un secteur minier durable et rentable repose nécessairement sur l’innovation, surtout dans un contexte marqué par l’épuisement des ressources, l’augmentation des coûts, la raréfaction de la main‑d’œuvre qualifiée et l’intensification des pressions sur l’environnement.

Si plus de la moitié des répondants s’attendent à ce que leur entreprise investisse davantage dans l’innovation au cours des 12 prochains mois, nous observons que de nombreuses entreprises se concentrent sur la réalisation de projets comportant peu de risques (c.‑à‑d., des projets de traitement). Malgré la nécessité de faire davantage de découvertes de gisements, seulement 30 % des répondants considèrent que des innovations dans les activités d’exploration et d’extraction sont susceptibles de générer d’importantes retombées. 


La collaboration fait partie intégrante des initiatives d’innovation. L’établissement de partenariats entre des entreprises minières, des associations sectorielles et des entreprises d’autres secteurs a mené à des percées qui sont susceptibles de générer d’importants avantages aussi bien sur le plan économique que sur celui de la durabilité. Les travaux que Rio Tinto, BHP, Caterpillar et Komatsu ont réalisés en collaboration dans le cadre de la mise à l’essai de la technologie des gros camions de transport électriques à batterie, dans la région du Pilbara (Australie‑Occidentale), figurent parmi les exemples les plus exaltants6. Toutefois, malgré ces initiatives encourageantes, 50 % des répondants au sondage considèrent encore que les efforts de collaboration sont insuffisants pour stimuler l’innovation dans le secteur.


6. Coûts et productivité

Bien que l’inflation se résorbe, les coûts demeurent élevés, surtout ceux liés à l’énergie et à la main‑d’œuvre. Jusqu’à récemment, la hausse des prix des produits de base favorisait le maintien des marges. Or, elles avoisinent maintenant les chiffres de 2019 et affichent des signes de stress.


Résumé

La liste des dix principaux risques et possibilités pour les entreprises du secteur des mines et métaux en 2025 révèle que le secteur est prêt à procéder à la transformation dont il a besoin pour répondre à l’explosion de la demande, dans le contexte de la mutation de la filière énergétique. Les entreprises minières qui transforment substantiellement leurs activités peuvent redéfinir leur avenir en toute confiance, accélérer leur processus de génération de valeur et dégager un avantage concurrentiel.

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