Pour appuyer les premiers essais sur le terrain et aider à préparer la mise à l’échelle, une équipe d’EY a conçu un modèle de simulation des besoins en ressources de la chaîne de production. Ce modèle a permis aux participants au projet de tester facilement différents scénarios et différentes configurations de chaîne de production, ainsi que de prendre des décisions fondées sur des données qui améliorent l’efficacité du processus.
Le concept ayant fait ses preuves, l’objectif est aujourd’hui de le faire adopter et de le lancer dans un grand nombre de camps de réfugiés. Les équipes d’EY ont mené d’autres activités d’exploration de projets, élaboré des modèles financiers, extrait des données économiques unitaires, découvert des possibilités d’économies d’échelle et déterminé comment quantifier les répercussions environnementales et humanitaires positives de l’approche de Waste for Warmth.
« Combien de réfugiés sont aux prises avec un manque de protection contre les rigueurs de l’hiver? Combien de tonnes de déchets plastiques recyclables sont dans la nature? », demande Marianne Nilsen Sturmair, directrice générale d’Ingénieurs sans frontières (Norvège). « Les répercussions potentielles de Waste for Warmth sont aussi grandes que le problème que nous cherchons à résoudre et nous avons l’occasion rêvée d’avoir une incidence positive sur des millions de vies, non seulement en fournissant un matériau isolant, mais aussi en le faisant d’une manière permettant de créer des emplois et de lutter contre les changements climatiques tout à la fois. »
« Bien sûr, nous n’oublions pas que la réalisation de ce potentiel nécessite du financement, qui exige en retour une analyse de rentabilisation bien ficelée, ajoute‑t‑elle. Grâce à EY, nous sommes désormais capables de simuler différents scénarios, d’étayer et de quantifier les avantages directs et indirects, et de prouver que le modèle de Waste for Warmth est reproductible, adaptable et durable sur le plan financier. »