2. Evolution du modèle de rémunération des dirigeants
Autre constat positif intéressant : l’indexation de la rémunération variable des dirigeants sur des critères ESG devient la norme.
Ainsi 78% des entreprises du SBF120 ont mis en place un système de rémunération variable incitatif fondé sur des objectifs ESG pour les mandataires sociaux. Mais seulement 25% d’entre elles présentent un objectif ESG quantitatif associé à la rémunération variable.
3. Intégration des sujets ESG au sein des comités d’audit
Autre défi qui attend les instances de gouvernance, notamment en raison des changements réglementaires : l’appréhension des sujets ESG par les comités d’audit. Seulement un quart des comités d’audit du SBF120 déclarent aborder des sujets ESG et seulement 12 % de ces comités affichent au moins un membre formé à ces enjeux.
Les comités d’audit vont devoir rapidement faire monter leurs membres en compétence pour qu’ils puissent reporter et communiquer sur ces sujets de manière à respecter la CSRD (Corporate Sustainibility Reporting Directive), mise en œuvre à l’échelle européenne et applicable à partir de l’exercice 2024.