Partie 4 : Défis et opportunités futurs
Les start-ups numériques françaises ne bénéficient pas des opportunités de marchés publics. Selon 79% des répondants, les marchés publics ne représentent que 0 à 25% de leur chiffre d’affaires. Cependant, 55% d'entre elles souhaiteraient y avoir davantage recours. Les principales raisons de ne pas répondre aux appels d'offres publics sont la durée et la complexité de la procédure (34%) suivie par le sentiment que les critères des appels d'offres publics ne sont pas adaptés aux startup (30%).
Concernant les GAFAM, 73% des startups ressentent une dépendance à leur égard, dont 43% se sentent très dépendantes, pensant que "Je ne pourrais pas me développer sans eux". Un autre défi mais aussi une opportunité pour les start-ups françaises pour les années à venir à ne pas négliger.
Selon les répondants, les principaux obstacles au développement sont tout d'abord la difficulté à recruter des talents (pour 64% des répondants), deuxièmement de contracter avec de grandes entreprises (49%), le coût du travail (36%) ainsi que la difficulté à lever de fonds (33%).
Malgré toutes ces difficultés, les start-ups ont foi en l'avenir. Une grande partie d'entre elles s'attend à une croissance des revenus entre 26% et 50% pour l'année 2021. Pour les jeunes startup l’horizon de trésorerie est évalué à 12 mois au mieux, alors que pour les entreprises générant plus de 50 millions d'euros de chiffre d’affaires, il devrait durer 2 ans.
Après les laborieuses vagues de la pandémie, les start-ups françaises du numérique ont fait preuve de beaucoup de résistance et d'agilité. Pourtant, les défis continueront de se succéder. Pour en tirer parti, il faut saisir les opportunités. Une année passionnante en perspective !