Vue d'un parc

Étude socio-économique des fonds d’investissement immobilier non cotés – 2ème édition


Réalisée par EY à la demande de l’ASPIM, la 2ème édition de l’étude socio-économique des fonds d’investissement immobilier non cotés (SCPI, OPCI, OPPCI et autres unités de compte immobilières) objective la contribution du secteur au fonctionnement de l’économie nationale et au développement des territoires, et met en lumière son rôle dans la réponse aux défis climatiques et sociétaux d’aujourd’hui et de demain.

Avec 281 milliards d’euros d’actifs sous gestion, le secteur des fonds d’investissement immobilier non cotés constitue l’un des piliers de l’immobilier d’investissement en France, avec les sociétés d’assurance et les foncières cotées. Le secteur est composé de 140 sociétés de gestion qui gèrent près de 900 fonds dans le pays. Ces derniers détiennent plus de 20 000 immeubles en France et à travers l’Europe, soit un parc de 78 millions de m².

1. Les fonds d’investissement immobilier non cotés contribuent à la création de richesse en France et dans les territoires.

Le cœur de métier du secteur est de proposer des locaux adaptés aux entreprises : 75% du patrimoine des fonds est orienté vers l’immobilier d’entreprise (bureaux, commerces, locaux d’activités et industriels).

de salariés travaillent et innovent au sein des immeubles détenus en France par les fonds d’investissement immobilier.

Le patrimoine du secteur est présent dans tous les territoires, en Île-de-France, en région et dans les autres pays européens. En France, le secteur s’est acquitté de 2 milliards d’euros de contributions fiscales aux collectivités territoriales en 2021, principalement sous la forme de droits de mutation et de taxes foncières.

Enfin, le secteur participe au dynamisme de la filière de l’immobilier et de la ville en France, filière qui représente 11% du PIB et 2,3 millions d’emplois dans le pays. Les dépenses d’investissement et d’entretien engagées par les fonds non cotés ont permis de créer ou de pérenniser plus de 47 000 emplois en 2021.

2. La diversification du patrimoine des fonds immobiliers, initiée depuis plusieurs années, a été accélérée par la crise sanitaire.

Historiquement présents dans le domaine de l’immobilier d’entreprise, les fonds d’investissement immobilier non cotés connaissent une diversification croissante vers de nouvelles typologies d’actifs, que la crise sanitaire a renforcée. Celle-ci s’opère à la fois vers l’immobilier de santé, dont l’importance se veut grandissante, compte-tenu du vieillissement de la population et vers le marché résidentiel, moins soumis aux cycles conjoncturels et sur lequel les besoins sont criants.

Croissance du parc (en m²) de logements appartenant aux fonds immobiliers entre 2018 et 2021.
Montant des investissements réalisés par les SCPI en 2021 dans l’immobilier de santé (contre 300 millions investis en 2020).

3. Les fonds immobiliers sont mobilisés pour répondre à l’accélération des défis économiques, sociaux et climatiques.

Les sociétés de gestion s’impliquent dans la réponse au défi climatique et à la transition énergétique. À titre d’exemple, 72 fonds d’investissement immobilier ont obtenu le label ISR, plus d’un an après son lancement. Le label vise à donner des garanties aux investisseurs concernant le respect d’un certain nombre de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. Si la tâche reste immense et qu’elle impose de concilier le temps long avec des objectifs de court terme, les dirigeants du secteur témoignent de leur volonté et de leur expertise.

des sociétés de gestion ont mis en place des indicateurs de suivi relatifs aux consommations énergétiques de leurs actifs immobiliers.

Alors que les Français sont de plus en plus préoccupés par le financement de leur retraite, les fonds immobiliers contribuent à la mobilisation et la construction de celle-ci en proposant des solutions d’épargne de confiance.

des Français voient l’immobilier comme un investissement sûr, rentable et décisif pour leur futur.

Les fonds immobiliers s’adaptent face aux défis stratégiques qu’impose la mutation des usages : face à l’évolution des usages des immeubles, les fonds immobiliers se réinventent et acquièrent de nouvelles compétences. Il s’agit pour eux de prendre en compte cette réalité nouvelle et de garantir aux salariés et locataires de leurs actifs le meilleur service possible.

4. Les fonds immobiliers français se placent parmi les leaders en Europe.

Avec 220 milliards d’euros d’actifs nets, les fonds immobiliers français se situent à la 2ème place du marché européen en 2021, derrière les fonds allemands. Entre 2016 et 2021, le secteur français enregistre la 3ème plus forte croissance de l’actif net parmi les 10 leaders du marché, derrière le Luxembourg et l’Allemagne.

Cette tendance s’accompagne aussi d’une européanisation des actifs détenus par les fonds d’investissement non cotés français, afin d’accroître la réserve d’actifs exploités et de réduire le niveau de risque des portefeuilles.

du parc immobilier des fonds français était localisé en Europe, en dehors de la France en 2021, contre 2% huit ans plus tôt.

Ce qu'il faut retenir

Le secteur des fonds d’investissement immobilier non cotés constitue l’un des piliers de l’immobilier d’investissement en France, avec les sociétés d’assurance et les foncières cotées. Le secteur compte près de 900 fonds qui possèdent 20 400 immeubles en France et en Europe. En France, le secteur fournit un lieu de travail à 1,8 millions de personnes. Avec 54% du parc situé en région, le secteur est présent dans tous les territoires. Ses dirigeants revendiquent apporter des réponses aux défis environnementaux et sociétaux auxquels nous sommes confrontés, tels que le financement de la retraite.

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