Dans le même temps, les pure players1 (plus de 75 % du chiffre d’affaires dédié à l’édition de logiciels) ont vu leurs effectifs progresser, à un rythme moins soutenu : +4 %, contre +7 % en 2022.
Et en 2024 ? Les prévisions recueillies permettent de rester optimiste. Les éditeurs affichent des ambitions de recrutement élevées (72 % prévoient d’embaucher), bien qu’en léger recul (76 % en 2023). Les ambitions de croissance externe demeurent inchangées : 54 % des sociétés envisagent des opérations de ce type, encouragées par la baisse des valorisations. Une opportunité d’investissement pour les acteurs bien financés. La croissance externe est identifiée comme un moyen de renforcer son activité à l’international : 53 % des sociétés envisagent des acquisitions à l’étranger.
Comment expliquer la résilience des éditeurs ? Par la récurrence de leur activité, d’une part, grâce au SaaS (Software as a Service) : 61 % du chiffre d’affaires du panel, en hausse de 4 points par rapport à 2023. Et par leur rentabilité, d’autre part : 82 % des éditeurs, pourcentage stable par rapport à 2023.
Les levées de fonds se maintiennent à un niveau très bas. En cause : le climat d’incertitude et la baisse des valorisations, qui incitent à privilégier des sources de financement non dilutives. Dans ce contexte, une capacité d’autofinancement, assise sur la rentabilité, constitue une force.