Le spectre de ces informations est toujours plus large : financières, extra-financières, P&L, cash, réelles et prévisionnelles.
Pour la première fois, maturité technologique et exigences réglementaires vont discriminer fortement les directions financières en termes de pilotage d’activité entre celles qui sauront créer un avantage compétitif et celles qui subiront cette situation sans réel retour sur investissement.
Processus digitalisés, RPA, MES, ERP, EPM, cloud, IA, « machine learning » conjugués avec taxonomie verte (directive CSRD de l’UE) ou processus de facturation électronique demandé par l’administration fiscale (article 153 de la loi de Finance 2020) sont autant d’opportunités de remise à plat du pilotage de la performance pour améliorer le dialogue avec les opérationnels et les prises de décisions stratégiques.
Cette transformation va nécessairement rouvrir des sujets de fond : définition et quantification des « business drivers » cohérents avec la stratégie de l’entreprise, structuration et gouvernance des données, redéfinition de la comptabilité analytique au plus proche des processus opérationnels… La visualisation simple d’une information complexe, la capacité de « drill down », la facilité à se projeter dans différents scenarii ou encore la combinaison d’une information financière et opérationnelle sont les points forts des analyses de demain.
Le pilotage de la performance ainsi revisité permettra d’optimiser la trajectoire de l’entreprise tout en maximisant l’utilisation de ses capitaux financiers mais aussi naturels, humains et intellectuels.
Les équipes de la Direction Finance, partenaire évident de nombreux acteurs de l’entreprise, sont naturellement au cœur des enjeux de pilotage de la performance interrogeant sans cesse la donnée produite pour deviner les tendances à venir.
Se réinventer - voire pivoter - autour de ses prérogatives fondamentales telles que « Quantifier, Expliquer, Prévoir » est le défi lancé à la Direction financière !