Ruptures de produits, événements météorologiques, substances controversées, éthique…. Les questionnements sur les impacts environnementaux, sociaux et sociétaux des achats de produits de grande consommation s’invitent de plus en plus dans le caddie des français. Et nombreux sont ceux qui déclarent vouloir changer de comportement d’achat.
EY publie les résultats d’une étude inédite qui mesure en dynamique sur les 5 dernières années les performances et les évolutions en la matière, grâce à une évaluation quantitative de la maturité des produits et des marques en matière de durabilité sur de quatre segments de grande consommation (alimentation, boissons, hygiène, beauté). Les experts ont également analysé les performances économiques des marques engagées sur ces marchés.
Au-delà des intentions, les produits qui s’affichent comme durables se vendent-ils plus et mieux en grande consommation ? C’est à cette question que la première étude « données sorties de caisse »* en France répond, en observant plus précisément qui sont les « marques durables » en grande consommation aujourd’hui et quels sont leurs résultats concrets en termes d’évolution de chiffre d’affaires, de gain de part d’offre, ou encore de niveau de croissance par rapport à celui de leur catégorie.
Quelques chiffres clés de l’étude :
- Si 50% des marques des secteurs hygiène et beauté sont engagées dans des démarches de durabilité aujourd’hui, seulement 16% des marques des secteurs alimentation et boissons le sont.
- 25% des marques d’hygiène et beauté et seulement 4% des marques alimentation-boissons sont des marques classées « Engagées » ou « Durables ».
- Le chiffre d’affaires des marques les plus engagées et durables du secteur hygiène-beauté affiche une surperformance de +43% entre juin 2017 et mai 2022.
- Les marques les plus durables du secteur alimentation-boissons ont gagné 3 fois plus de parts d’offre que les marques les moins durables du secteur ces 5 dernières années.