Phare sur falaises côtières verdoyantes.

Panorama 2024 des entreprises françaises au service des acteurs de l’Énergie

Thèmes associés

Le baromètre 2024 a été réalisé auprès des sociétés membres de l’association EVOLEN


En résumé :

  • Un niveau de confiance de la filière toujours élevé se situant à 70 % et un capital humain occupant la première position dans le classement des enjeux pour la quatrième année consécutive.

Le « capital humain » continue d’occuper la première position dans le classement des enjeux pour la filière dans cette quatrième édition du Panorama des entreprises françaises au service des acteurs de l’énergie. Comment renforcer les compétences professionnelles par des formations adaptées aux nouvelles énergies ? Il ne s’agit pas uniquement de former en masse mais aussi de bien former.

Comment réconcilier RSE, raison d’être, marque employeur et performance économique ? Une entreprise sur deux interrogée envisage de recruter sur les six prochains mois, un optimisme corrélé à une croissance des activités dans les énergies nouvelles estimée à plus de deux chiffres sur les cinq années à venir par 63 % des répondants. L’indice de confiance concernant le recrutement et la fidélisation des collaborateurs a progressé de 15 points par rapport à 2023 !

Le moral des acteurs français au service des énergies reste toujours bon en 2024 ; 70 % des entreprises interrogées sont confiantes sur les perspectives des douze prochains mois. Les principaux relais de croissance de la filière, d’après les répondants, sont dans l’ordre : l’hydrogène, l’éolien offshore,la capture de carbone et le nucléaire.

Le financement devance la décarbonation cette année et occupe désormais la troisième position des enjeux de la filière ; le développement des activités dans les énergies nouvelles et le bas carbone se heurte à un réel problème de financement.

La volatilité des prix de l’énergie combinée à la hausse des taux d’intérêt ne constitue pas clairement des facteurs propices aux porteurs des projets dans les énergies nouvelles.

L’indice relatif au rôle des pouvoirs publics dans l’accompagnement de la filière dans sa transformation (supposé être moteur) a encore chuté cette année ; seulement 36 % des entreprises interrogées pensent que les pouvoirs publics agissent suffisamment dans cet accompagnement. Il y a urgence à agir !

Nous avons introduit cette année une nouvelle section sur les start-ups qui, de par leur capacité d’innovation, leur agilité et leur audace, jouent un rôle décisif dans le développement des énergies nouvelles efficientes. 85 % des start-ups interrogées estiment que le soutien apporté par les acteurs de l’écosystème a contribué positivement à leur développement.

Des difficultés ont néanmoins été pointées par rapport à la contractualisation avec les grands groupes et les acheteurs publics comme par exemple le coût jugé élevé de réponse aux appels d’offres ou encore la difficulté à entrer en contact avec ces structures.

Ce qu'il faut retenir

La filière de l’énergie en France reste confiante, avec un focus fort sur le capital humain et une croissance anticipée dans les énergies nouvelles, notamment l’hydrogène et l’éolien offshore. Cependant, des défis persistent, notamment en matière de financement et de soutien public, essentiels pour accélérer cette transition.

A propos de cet article

Auteurs

You are visiting EY fr (fr)
fr fr