Ce ne sont là que quelques‑uns des défis actuels. Il y a deux ans, tout était très différent, en raison des mesures de confinement liées à la COVID‑19 imposées à l’échelle de la planète. Il est difficile de prédire avec certitude quels seront les nouveaux défis que les organisations devront relever dans deux ans.
Selon le dernier Sondage mondial d’EY 2021 sur les risques mené auprès d’administrateurs, 83 % des administrateurs estiment que les perturbations du marché ont une incidence de plus en plus importante, et 87 % pensent qu’elles sont devenues beaucoup plus fréquentes. À l’appui de ce qui précède, il y a 50 ans, le bilan des entreprises figurant au palmarès Fortune 500 était constitué à hauteur de plus de 80 % d’actifs physiques, notamment des usines, de l’équipement et des stocks. À l’heure actuelle, il est constitué à hauteur de plus de 85 % d’immobilisations incorporelles, telles que la propriété intellectuelle, la marque et une foule d’éléments plus étroitement liés au capital humain qu’au capital physique et financier5.
Comme le dit si bien le magazine Fortune, « Aujourd’hui, c’est le capital humain qui induit la valeur. »5 Il y a 50 ans, les dirigeants n’auraient probablement pas prédit que la nouvelle norme serait de considérer le capital humain comme un inducteur de valeur. Sans boule de cristal, il est difficile de prévoir ce qui nous attend, que ce soit en termes de reprise après la pandémie, de préparation en vue d’une récession, de transformation des modèles d’affaires, de gestion de la pénurie de main-d’œuvre ou de la nécessité d’évoluer pour faire face à la disruption dans un secteur. Les organisations sont dans un état d’évolution et de disruption constantes.
Tout cela est révélateur de la nécessité que l’état d’esprit axé sur la croissance et la capacité de changement soient bien imprimés dans le tissu même de l’organisation. La transformation ne doit pas être considérée comme un « exercice ponctuel », mais comme une évolution constante. En mettant l’humain au centre du programme de transformation et en adoptant de nouvelles façons d’adapter la technologie, la collaboration et l’apprentissage, les dirigeants peuvent faire en sorte que l’état d’esprit axé sur la croissance et l’agilité soient profondément imprimés dans le tissu organisationnel et se préparer à faire face à ce que l’avenir leur réserve. Nous sommes à l’ère du numérique humain.