8 minutes de lecture 10 oct. 2023

Les dix principaux risques et possibilités en 2024 dans le secteur des mines et métaux

Par EY Canada

Organisation de services professionnels multidisciplinaires

Personne-ressource locale

Leader national du secteur des mines et métaux, EY Canada

Définir la feuille de route du secteur des mines et métaux − pour aujourd’hui, demain et plus loin encore.

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Sujets connexes Mines et métaux

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  • Les dix principaux risques et possibilités en 2024 dans le secteur des mines et métaux

Les grandes sociétés minières continuent de progresser à l’égard d’une gamme de risques liés aux questions ESG, aux changements climatiques et à l’acceptabilité sociale de leurs activités, mais elles doivent composer avec la pression d’en faire encore plus.

En bref
  • Les questions ESG attirent davantage l’attention des investisseurs et de la collectivité. Utiliser au mieux les données et mettre l’accent sur l’incidence positive nette peuvent aider les entreprises à répondre aux attentes croissantes à leur égard.
  • Le risque lié au capital occupe la deuxième place du classement, dans un contexte où le secteur des mines tente de mettre la main sur le financement nécessaire pour répondre à la demande croissante des métaux essentiels à la transition énergétique.
  • Plus le rythme de la transformation numérique s’accélère dans l’ensemble du secteur, plus la cybersécurité devient un enjeu important.

Le classement de cette année met en évidence l’environnement opérationnel complexe qui se dessine pour les sociétés minières en 2024 . Les défis seront nombreux, mais, comme l’histoire le prouve, le secteur sait faire preuve de résilience et de créativité. À mesure qu’elles prendront conscience des avantages que procure le changement, les entreprises du secteur des mines et métaux feront preuve d’innovation, de collaboration et d’agilité au cours de la prochaine année. À première vue, le classement des principaux risques et possibilités d’affaires dans le secteur des mines et métaux pour 2024 (PDF) ne diffère pas beaucoup de celui des dernières années. Bien que certains enjeux soient clairement en voie de devenir des priorités à long terme, surtout en ce qui a trait aux questions ESG et à l’acceptabilité sociale des opérations, d’autres annoncent les nouveaux défis qui attendent le secteur.

Graphique en radar gradué

Un certain nombre de thèmes clés sont en jeu :

Les attentes des investisseurs et des parties prenantes ont été sous‑évaluées et continuent de se renforcer

Selon les répondants au sondage, tous les groupes de parties prenantes renforcent leur surveillance, surtout en ce qui concerne les questions ESG. Étant donné que les attentes devraient persister à leur égard, les sociétés minières devront trouver un équilibre entre les priorités ESG et les autres objectifs d’affaires, dont la productivité. Bon nombre d’entreprises s’affairent à ce qu’un ensemble de facteurs ESG aient une incidence positive nette, et celles qui y parviendront bénéficieront certainement d’avantages importants, notamment un meilleur accès aux capitaux, un bassin de talents plus robuste et une meilleure acceptabilité de leurs activités.

Les changements s’opèrent de plus en plus rapidement.

Les préoccupations à l’égard du capital ont progressé dans le classement cette année, dans un contexte où les acteurs du secteur rivalisent pour mettre la main sur les investissements et les incitatifs qui leur permettront d’accélérer leurs processus d’exploration et d’exploitation des minéraux et des métaux essentiels à la transition énergétique. Nous remarquons que les entreprises délaissent une vision à court terme axée sur le rendement et optent plutôt pour une conception à long terme centrée sur la valeur, car, pour atteindre leur cible de zéro émission nette en 2050 , elles devront concevoir le financement à plus long terme.

Les sociétés minières misent sur les outils numériques pouvant accélérer la productivité, profitant ainsi du développement technologique causé par les pressions inflationnistes. En raison du rythme effréné de la transformation numérique, la cybersécurité occupe une place de choix dans les préoccupations et figure même au classement pour une première fois. Les sociétés minières ont adopté certains principes de l’économie circulaire, étant donné que les contraintes d’approvisionnement les ont sensibilisées à l’importance de réduire le gaspillage.

Les risques actuels, à la fois complexes et interreliés, ont des répercussions les uns sur les autres

Les dirigeants affirment mieux comprendre les questions liées à la durabilité, mais soutiennent qu’ils ne peuvent pas s’attaquer à tous leurs aspects en même temps. Compte tenu de la complexité et de l’interdépendance croissantes des facteurs ESG, y répondre nécessite d’aller au‑delà de la simple conformité à la réglementation et du contrôle des coûts. Les dirigeants doivent être certains que les sommes investies dans un domaine généreront une valeur réelle plutôt que d’entraîner des problèmes dans un autre. Les sociétés minières peuvent profiter d’une planification approfondie des scénarios, afin de mieux établir les priorités, d’identifier les possibilités de compromis et de créer des retombées positives réelles à long terme.

Expliquer la valeur et renforcer la confiance peut accroître la notoriété du secteur

Lorsque la confiance est remise en question, la transparence devient essentielle. Les sociétés minières doivent mieux expliquer la valeur non financière qu’elles génèrent pour les collectivités et les investisseurs, au‑delà du simple respect des attentes réglementaires. Elles peuvent démontrer leur engagement sociétal en élaborant et en communiquant une vision plus audacieuse de leur héritage outre la durée de la vie utile de la mine.

  • À propos du sondage

    En juin et juillet 2023 , nous avons sondé et interviewé plus de 150 dirigeants du secteur minier des principales régions minières, y compris les membres de la haute direction et les leaders des ressources humaines, du développement durable et de la technologie.

    Les questions ESG sont complexes et se déclinent en de nombreux sous‑sujets. En raison de cette complexité, nous distinguons l’ensemble des facteurs ESG des questions liées aux changements climatiques et à l’acceptabilité sociale, afin d’accorder à ces derniers une attention accrue. 

Analyse : Dix principaux risques et possibilités

1. Questions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG)

Nous connaissions déjà la majorité des risques ESG que notre sondage a soulevé cette année. Or, ils sont dorénavant plus complexes et font l’objet d’une surveillance plus étroite de la part des investisseurs. Nous croyons que ces nouveautés favoriseront l’innovation, les cibles ambitieuses et la transparence lors de la communication des informations.  

Quels facteurs ESG ont fait l’objet de la plus grande attention de la part des investisseurs en 2024?*

Graphique sur les principales questions ESG

Source : Étude sur les risques et les possibilités d’affaires du secteur des mines et métaux de 2024

*Les répondants pouvaient choisir plus d’une option. 

La difficulté liée aux facteurs ESG réside en grande partie dans la diversité des risques et des possibilités en jeu. Les entreprises doivent gérer des enjeux tels que l’utilisation responsable de l’eau, les chaînes d’approvisionnement éthiques et la fermeture des mines, tout en composant avec ce que les répondants décrivent comme un « méli‑mélo » de réglementations et des défis continus en matière d’intégrité des données. Parmi les sociétés minières sondées, 41 % ont déclaré que la mise en œuvre d’une plateforme de suivi et de présentation des mesures ESG figurait en tête de leurs priorités en matière de numérique. Pour utiliser au mieux les ressources et éviter les faux pas dans la communication de l’information, les sociétés minières devront avoir une meilleure vue des données ESG de grande qualité et compter sur une gouvernance et des contrôles solides pour obtenir les approbations et les processus appropriés.

2. Capitaux

La course est lancée pour obtenir les énormes sommes investies dans le secteur des mines et métaux, lesquelles sont essentielles pour répondre à la demande croissante pour les minéraux et les métaux nécessaires à la transition énergétique, dont le cuivre, le lithium et le nickel. Les marchés réagissent, mais au 31 juillet 2023, les fonds mobilisés cette année au moyen de titres d’emprunts et de capitaux propres sont demeurés stables (178 milliards de dollars américains, comparativement à 183 milliards de dollars américains pour la même période en 2022). Donc, il semblerait que les capitaux circulent vers de nouveaux marchés des produits de base plutôt que vers les risques importants existants.

Les sociétés des secteurs de l’acier et du minerai de fer, de l’or et du charbon continuent d’attirer le plus de capitaux, mais les investissements sont en croissance pour les entreprises des secteurs du nickel et du lithium. Les budgets d’exploration sont en hausse, les États‑Unis, le Canada et l’Australie étant les destinations privilégiées en raison de leur faible niveau de risque. 

Budgets d’exploration par destination en 2018 par rapport à 2022 (en millions de dollars américains)

which are the top esg issues graph

Source : S&P Global Market Intelligence, analyse d’EY

Dans l’ensemble du secteur, les entreprises qui maintiennent une gestion rigoureuse du capital en tirent des avantages : le rendement moyen pour les actionnaires des trente principales sociétés minières a augmenté d’un taux annuel composé de 22 % entre 2019 et 2022. Toutefois, elles devront trouver un équilibre entre assurer les rendements économiques et investir de manière accrue dans le numérique, la décarbonisation et les facteurs ESG. À mesure qu’elles devront prendre des décisions difficiles, les sociétés minières devront mobiliser les investisseurs en ce sens.  

3. Acceptabilité sociale

Les attentes à l’égard des entreprises augmentent : les gens exigent qu’elles en fassent davantage pour les collectivités au sein desquelles elles exercent leurs activités. Parmi les répondants au sondage, 64 % ont indiqué que l’incidence des activités sur la collectivité est l’enjeu ESG principal qu’examinent les investisseurs Les dirigeants affirment beaucoup mieux comprendre avec le temps les questions liées à la durabilité, mais soutiennent qu’ils ne peuvent pas s’attaquer à tous leurs aspects en même temps. Que doivent‑ils donc prioriser pour créer des retombées réelles et à long terme? « Il est de plus en plus difficile de maintenir l’acceptabilité sociale des activités d’exploitation, compte tenu de l’éventail grandissant de parties prenantes et d’enjeux – il est essentiel de créer une vision à long terme axée sur la valeur outre la durée de vie utile de la mine et de mobiliser les collectivités pour élaborer des solutions conjointement », explique Paul Mitchell, leader mondial du secteur des mines et métaux d’EY.

S’engager activement auprès des collectivités pour comprendre la valeur dont elles ont besoin et ensuite la générer peut permettre de cibler les mesures à prendre et d’en établir l’ordre de priorité. Il s’avère que les sociétés minières qui communiquent ouvertement et étroitement avec les leaders des collectivités comptent plus d’employés motivés et moins de grèves. 

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  • Téléchargez l’édition 2024 de notre étude Dix principaux risques et possibilités d’affaires dans le secteur des mines et métaux

4. Changements climatiques

Les changements climatiques sont un enjeu complexe pour les sociétés minières : elles doivent à la fois fournir des minéraux pour favoriser la transition énergétique et réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). 

Les initiatives de carboneutralité progressent dans l’ensemble du secteur, bien que certains répondants aient admis qu’il était difficile d’atteindre les cibles intermédiaires. De nombreuses sociétés minières créent des écosystèmes et des partenariats dans le but de faire avancer l’innovation technologique pouvant potentiellement accélérer la décarbonisation. Le soutien des gouvernements et la baisse des prix des énergies renouvelables augmentent le nombre de contrats à l’égard des énergies renouvelables et les fonds investis dans la production d’énergie solaire ou éolienne. De nombreuses sociétés minières s’approvisionnent en électricité renouvelable à des fins de décarbonisation des émissions de GES du champ d’application 2, mais elles ont de la difficulté à en obtenir à grande échelle.

Les sociétés minières doivent également se préparer et prévoir une provision pour répondre aux répercussions grandissantes des événements climatiques sur la productivité et la santé et la sécurité au quotidien. Une société minière canadienne touchée par les récents feux de brousse nous a avoué qu’elle envisage de mieux se préparer aux prochains événements : « Nous nous demandons s’il est nécessaire de prévoir deux jours d’arrêt de travail par année pour répondre aux conséquences des changements climatiques. Ce n’est peut‑être pas une mauvaise idée pour l’avenir. »

5. Numérique et innovation

Les dirigeants prévoient davantage d’investissements dans les données et la technologie en raison de la forte demande pour des solutions numériques qui réduiront les coûts et amélioreront la productivité, la sécurité et les résultats ESG. Les répondants au sondage sont emballés par le potentiel de l’IA générative et explorent même de nouvelles technologies, en particulier celles qui ont le potentiel d’optimiser la récupération des minéraux. Bon nombre d’entre eux souhaitent intensifier les collaborations et les partenariats afin d’accélérer la transformation et de stimuler l’innovation dans le secteur.

Les sociétés minières sont riches en données, mais bon nombre d’entre elles peinent à tirer parti de cette richesse pour recueillir et gérer des informations. Plusieurs d’entre elles ne sont pas dotées d’une approche intégrée de mise en œuvre de la technologie, ce qui limite la valeur potentielle que les données peuvent apporter à l’entreprise. Comme l’a dit un chef de l’information : « En tant que chefs de l’information, nous devons tomber amoureux du problème, et non de la solution. Nous devons nous mettre à la place de l’exploitant pour bien comprendre sa situation réelle et être en mesure de transformer les divers aspects de sa routine. » L’adoption de la technologie et le succès qui en découle diffèrent selon les sociétés minières. Notre étude révèle que les organisations qui réussissent le mieux sont celles qui se font les champions des nouvelles technologies au niveau opérationnel.

6. Coûts et productivité

Bien que l’inflation se résorbe, les coûts demeurent élevés, surtout ceux liés à l’énergie et à la main‑d’œuvre. Jusqu’à récemment, la hausse des prix des produits de base favorisait le maintien des marges. Or, elles avoisinent maintenant les chiffres de 2019 et affichent des signes de stress.

Coûts liés à la main‑d’œuvre et à l’énergie – Un indice de 100 = 2019 

Labor and energy costs - Index 100 = 2019 graph
Labor and energy costs - Index 100 = 2019 graph

Source : S&P Global CapitalIQ Pro, analyse d’EY.

La hausse des taux d’intérêt, le coût des programmes de décarbonisation et la multiplication des programmes de tarification du carbone ont également une incidence. Les entreprises doivent gérer les coûts sans perdre de vue la valeur à long terme et les gains à court terme.

Le secteur n’utilise toujours pas d’approche systématique pour s’attaquer au problème; il opte plutôt pour des solutions ponctuelles optimisées localement, lesquelles ont tendance à diminuer la productivité ailleurs. Une solution de bout en bout centrée sur les gens et propulsée par la technologie pourrait aider les sociétés minières à identifier les irritants et à les surmonter dans l’ensemble de la chaîne de valeur.

7. Géopolitique

La course aux minéraux et aux métaux nécessaires à la transition énergétique a favorisé l’émergence d’une nouvelle gamme de restrictions et d’incitatifs gouvernementaux. Alors que les pays incitent de plus en plus les investissements locaux, notamment au moyen de la loi américaine Inflation Reduction Act (IRA) et de la loi européenne Critical Minerals Act, les sociétés minières devront être suffisamment agiles pour tirer parti des nouvelles possibilités tout en gérant le risque d’interventions gouvernementales. Les sociétés minières devraient s’attendre à des conditions d’exploitation plus difficiles dans certains pays en raison de la nationalisation des ressources et de l’augmentation des impôts, des redevances et des restrictions. 

Mesures gouvernementales nouvelles ou annoncées depuis décembre 2022

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Source : Sources d’information publiques, analyse d’EY.

8. Cybersécurité

Les risques liés à la cybersécurité font un retour sur le classement pour la première fois depuis 2020. Le nombre de cyberincidents a monté en flèche en raison de la convergence croissante entre les technologies de l’information (TI) et les technologies opérationnelles (TO), de la transformation numérique, du passage au télétravail ainsi que de la guerre en Ukraine.

Aujourd’hui, toutes les organisations minières sont numériques par défaut, exerçant leurs activités dans un environnement numérique vaste et connecté dans lequel chaque actif représente un carrefour de plus dans le réseau et augmente la surface d’attaque. Selon un récent sondage d’EY, 74 % des dirigeants du secteur des mines et métaux considèrent l’intégration des technologies comme un défi de taille, comparativement à 37 % pour les autres secteurs.

Un nombre grandissant de dirigeants du secteur des mines sont préoccupés par les cyberattaques qui visent la propriété intellectuelle, une préoccupation qui devrait s’intensifier au rythme des investissements dans les initiatives ESG. Pour rester au fait de ces risques et des autres risques, le conseil d’administration doit les surveiller étroitement, mais seulement 40 % des administrateurs ayant participé au sondage mondial d’EY sur les risques auprès d’administrateurs de 2023 disent avoir bien compris les principaux cyberrisques de leur organisation. « Une compréhension des cyberrisques actuels et des dangers associés aux nouvelles technologies est essentielle pour planifier la réussite d’activités fiables et résilientes », affirme Mitchell.

9. Les nouveaux modèles d’affaires

Les sociétés minières doivent relever un défi grandissant, soit celui d’investir dans leurs modèles d’affaires et de les adapter, tout en veillant au maintien de la discipline et des rendements. Selon l’analyse d’EY, la plupart des entreprises mettent l’accent sur les activités traditionnelles ou de base, comme les activités d’exploration, d’exploitation minière et de traitement, afin de garantir des rendements solides qui permettront de financer des initiatives liées au développement durable, à la technologie et aux nouveaux modèles d’affaires.

La durabilité est un levier essentiel pour l’innovation. Selon de nombreux dirigeants ayant répondu au sondage, l’avenir de l’entreprise repose sur les minéraux dits écologiques. Les entreprises investissent également dans des entreprises en démarrage, notamment dans celles qui centrent leurs activités autour du stockage énergétique, des batteries et de l’hydrogène, et elles adoptent de plus en plus les principes de l’économie circulaire.

Investissements verts, principalement dans le stockage énergétique et l’hydrogène

Nombre de placements des douze plus grandes sociétés du secteur des mines et métaux (de 2018 à 2022)
Green investments largely in energy storage and hydrogen graph

Source : Rapports des sociétés et sources d’information publiques, analyse d’EY.

10. Main‑d’œuvre

Le recrutement et le maintien en poste de la main‑d’œuvre de talent représentent encore un défi de taille pour les sociétés du secteur des mines et métaux. Les sociétés minières ont recours à une variété de solutions, notamment au perfectionnement des candidats internes et à la prise en compte de solutions numériques. En élaborant des parcours professionnels attrayants, les sociétés minières peuvent aider les travailleurs à envisager un avenir au sein du secteur minier et ainsi améliorer les taux de rétention. Pour ce faire, les sociétés minières peuvent également renforcer leur culture de travail et leur image de marque, notamment en mettant en évidence le rôle qu’elles sont appelées à jouer dans la transition énergétique.

Les cas d’intimidation et de harcèlement sont en hausse dans l’environnement de travail du secteur minier. Les sociétés minières doivent examiner cette question au‑delà du risque juridique – les entreprises qui favorisent un milieu de travail sécuritaire et inclusif bénéficieront d’un avantage concurrentiel en matière de recrutement et de rétention du personnel. 

Résumé

En 2024, les sociétés minières subiront une pression grandissante pour assumer un rôle plus actif dans la lutte contre les changements climatiques, aborder une liste croissante d’enjeux ESG, et favoriser une culture de la main‑d’œuvre plus saine et attrayante. En combinant plusieurs stratégies, en renforçant leur engagement auprès des collectivités et des investisseurs et en abordant les problèmes selon une vision de bout en bout, les sociétés minières pourront transformer les risques en possibilités et continuer de croître en période de volatilité.

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