9 minutes de lecture 8 avr. 2022
Cinq principes à l’intention des entreprises de biotechnologie émergentes pour un lancement plus habile

Cinq principes à l’intention des entreprises de biotechnologie émergentes pour un lancement plus habile

Par EY Canada

Organisation de services professionnels multidisciplinaires

Personne-ressource locale

Associée déléguée, Stratégie – EY-Parthenon | Leader, Sciences de la vie, Est du Canada

Directrice principale dans les secteurs des sciences de la vie et de la médecine de précision, notamment en intelligence artificielle (IA) au service des soins de santé. Leader stratégique en matière d’initiatives et de partenariats collaboratifs dans l’ensemble du secteur des sciences de la vie.

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  • Cinq principes à l’intention des entreprises de biotechnologie émergentes pour un lancement plus habile

Auteurs : Eduardo Schur Bajaj, responsable, R et D et Stratégie commerciale en sciences de la santé et bien‑être, EY États‑Unis, Ashwin Singhania, associé/principal, EY-Parthenon, Stratégie, Sciences de la vie, EY LLP, et Katherine Infante, chef d’équipe, Conseil en stratégie commerciale en sciences de la vie, EY LLP

Comment les petites et moyennes entreprises de biotechnologie peuvent tirer profit de l’appétit des sociétés biopharmaceutiques pour des entreprises matures présentant un faible risque

En bref

  • Alors que la valeur attribuée aux entreprises de biotechnologie émergentes était élevée au début de 2021, les sociétés biopharmaceutiques se montrent maintenant plus prudentes en matière de fusions ou d’acquisitions. 
  • Par ailleurs, avec l’expiration imminente de brevets, le déficit d’innovation dans le secteur biopharmaceutique restera un facteur déterminant sur le marché transactionnel.
  • L’élaboration et la mise en œuvre d’un bon plan de lancement peuvent aider les petites et moyennes entreprises de biotechnologie à se mettre efficacement en valeur lors d’éventuelles négociations.

Dans un contexte commercial en constante évolution, les petites et moyennes entreprises de biotechnologie sont de plus en plus actives dans la conception de médicaments novateurs et dans l’obtention de leur homologation par la Food and Drug Administration (FDA) américaine. Aujourd’hui, les petites entreprises (celles dont le chiffre d’affaires totalise moins de 1 milliard de dollars) sont à l’origine de bon nombre des homologations et des lancements de nouvelles entités moléculaires. En effet, leur part est passée de 10 % en 2017 à 30 % en 2021¹.  Par conséquent, la valeur des petites et moyennes entreprises de biotechnologie est en progression, de sorte que les grands joueurs du secteur ont moins envie d’en faire l’acquisition et que les entreprises de biotechnologie sont forcées à lancer elles‑mêmes leurs produits.

Or, le lancement d’un nouveau médicament peut s’avérer complexe et éprouvant. En effet, dans plus des deux tiers des cas, les produits biopharmaceutiques lancés depuis janvier 2020 n’ont pas rempli les attentes des analystes². Cependant, le taux de réussite global des lancements de produits s’est révélé disproportionnellement faible chez les entreprises de biotechnologie au cours des deux dernières années aux États‑Unis, 59 % des échecs étant observés dans des entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 1 milliard de dollars.³

Seul un faible pourcentage d’entreprises biopharmaceutiques émergentes est parvenu à dépasser les attentes en matière de ventes⁴, ce qui ne fait que confirmer les difficultés de mise en marché auxquelles font face les petites et moyennes entreprises de biotechnologie qui souhaitent réaliser leur premier ou leur deuxième lancement.

Conjoncture du marché des produits biopharmaceutiques

Les activités de fusion et d’acquisition dans le secteur de la biotechnologie précèdent habituellement la commercialisation des produits. Elles ont souvent lieu au cours des phases 2 ou 3 du développement clinique. Pourtant, au cours de la première moitié de 2021, la valeur des petites et moyennes entreprises de biotechnologie en début de parcours a atteint des sommets inédits⁵, ce qui s’explique par l’important déficit d’innovation qui frappe les grandes sociétés biopharmaceutiques et qui pousse celles‑ci à s’intéresser davantage aux nouvelles technologies et au développement de nouveaux traitements.

Selon le rapport Firepower 2022 d’EY sur les fusions et acquisitions, les acquéreurs ont payé, en moyenne, une prime de 62 % pour les sociétés publiques par rapport au cours de leur action un mois plus tôt. Parallèlement, on a pu observer dans le secteur une intensification spectaculaire du recours à des solutions de financement telles que les premiers appels publics à l’épargne (PAPE) et les sociétés d’acquisition à vocation spécifique (SAVS), ce qui a eu pour effet de réduire la pression financière pouvant acculer les entreprises de biotechnologie ciblées à la vente, d’accroître le pouvoir de négociation de ces entreprises de manière qu’elles puissent exiger des primes transactionnelles plus élevées, surtout si le médicament concerné appartient à une nouvelle classe thérapeutique fort prometteuse.

Pour toutes ces raisons, les acquéreurs de sociétés biopharmaceutiques d’aujourd’hui optent pour une approche plus prudente et rehaussent leurs exigences envers les médicaments, les dispositifs médicaux et les diagnostics. Certes, la démarche des sociétés biopharmaceutiques de plus grande envergure, soucieuses de préserver leur position concurrentielle, demeure vigoureuse quant à la recherche de sources d’innovation externes, mais les acquéreurs d’aujourd’hui préfèrent s’engager dans des partenariats stratégiques et donc dans une logique de coopération, en attendant que les entreprises de biotechnologie et leurs produits parviennent à maturité, fassent leurs preuves et commencent à présenter moins de risques.

Par ailleurs, le besoin d’innovations externes découlant des objectifs de croissance combiné aux prix élevés associés aux transactions de fusion et d’acquisition confirme une fois de plus que les entreprises de biotechnologie doivent démontrer leur valeur en réussissant leurs lancements et en intensifiant la collaboration avec des partenaires. Les partenariats et les alliances étaient toujours populaires en 2021, et, fait notable, les paiements initiaux moyens dans le cadre de transactions visant des entreprises de biotechnologie étaient à la baisse, passant de 84 M$ en 2020 à 53 M$ en 2021, ce qui est révélateur d’un virage vers des investissements plus limités, destinés avant tout à couvrir le risque accompagnant les activités de développement⁶. De plus, les acquisitions et fusions complémentaires (transactions ciblant des entreprises de plus petite taille dans le même secteur) ont représenté 88 % du volume transactionnel en 2021, ce qui témoigne du fait que les grandes sociétés biopharmaceutiques se tournent davantage vers des transactions moins risquées⁷.

Compte tenu de cette nouvelle dynamique, les petites et moyennes entreprises de biotechnologie doivent être en mesure de démontrer leur valeur et poursuivre leurs programmes de développement pour rendre leurs actifs plus attrayants à des fins d’investissement ou d’acquisition, et ce, en menant à bien leurs lancements de produits et en dégageant des profits récurrents. L’urgence pour les entreprises de biotechnologie émergentes de mener elles‑mêmes leurs activités de commercialisation est bien réelle, mais elles manquent souvent d’expérience en matière de lancement, ayant été créées et structurées essentiellement en vue d’activités de recherche et de développement de nouveaux traitements. Ainsi, elles sont nombreuses à n’avoir ni l’infrastructure ni les fonds nécessaires pour concevoir et réaliser des lancements efficaces. Pour empirer les choses, les difficultés d’accès aux marchés et la vivacité de la concurrence, jumelées à des problématiques internes telle l’insuffisance des compétences, empêchent bien souvent ces entreprises d’assurer elles‑mêmes la préparation et l’exécution de leurs lancements.

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La voie à suivre pour les petites et moyennes entreprises de biotechnologie

Compte tenu de la conjoncture précédemment décrite, nous recommandons aux petites et moyennes entreprises de biotechnologie de prêter attention aux cinq piliers clés suivants pour se préparer et assurer le succès de leur lancement.

1. Concevoir un modèle opérationnel qui favorise l’exécution efficace.

Que l’on parle d’accès au marché, de ventes, de chaînes d’approvisionnement ou d’aspects réglementaires, une mentalité interfonctionnelle est vitale pour un lancement réussi dans le domaine de la biotechnologie. Cela suppose de former assez tôt une équipe de lancement dotée de compétences et d’aptitudes variées, surtout si l’entreprise prépare son premier lancement de produit et dispose de ressources limitées. La collaboration, la responsabilisation et la diversité des points de vue sont des facteurs clés influant sur une foule de composantes essentielles du lancement d’un produit, que l’on pense à la tarification, à la gestion des dépenses de marketing ou encore au déploiement des forces de vente.

En l’absence d’une bonne planification et d’une hiérarchisation adéquate des priorités pour les activités et ressources clés, le lancement risque de poser un défi de taille à l’équipe qui en est responsable, notamment en raison de la difficulté à rattraper les retards sur l’exécution de certaines tâches de longue haleine. Il est essentiel que les organisations élaborent des plans d’exécution et qu’elles prévoient des investissements permettant à l’équipe de lancement d’acquérir une compréhension approfondie du marché et de positionner les produits de l’entreprise de façon stratégique pour augmenter ses chances de réussite.

2. Mettre en œuvre un plan d’accès au marché efficace et adapté ​

Les budgets de commercialisation sont généralement imposants, et les dépenses initiales qui y sont prévues ne sont pas à risque, pourvu que l’homologation du produit soit obtenue. Les entreprises de biotechnologie doivent à la fois rester compétitives et jongler avec un budget réduit, hiérarchisé et élaboré en vue d’un usage précis. La stratégie d’accès au marché des entreprises émergentes du secteur des biotechnologies doit tenir compte de l’importance croissante des affaires médicales, des groupes de défense d’intérêts et des partenariats avec des fournisseurs. Pour réussir l’implantation durable d’un produit, les entreprises ont tout intérêt à sensibiliser les principaux leaders d’opinion avant le lancement en s’appuyant sur un plan novateur et efficace.

Les relations avec les défenseurs d’intérêts et les influenceurs jouent un rôle crucial pour la promotion de l’utilité clinique et du bon rapport qualité‑prix d’un nouveau produit comparativement aux soins standard et aux autres interventions offertes sur le marché. En plus de formuler un exposé de valeur convaincant, les entreprises émergentes ont avantage à faire intervenir rapidement les payeurs (y compris les payeurs non conventionnels comme ceux du marché au détail) afin de comprendre les facteurs susceptibles de favoriser ou de freiner l’adoption d’un produit.

De plus, la pandémie de COVID‑19 a accéléré le passage des traditionnelles interactions en personne aux communications fondées sur des technologies numériques. Ainsi, les entreprises de biotechnologie doivent prévoir, élaborer et mettre en œuvre un modèle de promotion omnicanal pour interagir avec les clients et assurer une expérience patient positive de bout en bout. Il importe aussi que ces entreprises identifient les parties prenantes à mobiliser et déterminent le moment et le canal les plus appropriés à cette fin. Une telle mentalité est essentielle au succès d’un produit et à son implantation sur le marché après le lancement.

3. Penser l’accès au marché et la tarification de façon stratégique

Voilà un autre pilier phare d’un lancement réussi. Il s’agit d’établir soigneusement des estimations relatives à la valeur potentielle du produit, en fonction de l’évaluation des risques, afin de déterminer la tarification et d’orienter les choix stratégiques, de concevoir de solides modèles prévisionnels et d’établir une méthode d’évaluation de la probabilité de succès de chaque produit sur les plans technique, réglementaire et commercial. L’équipe de lancement doit impérativement pouvoir prévoir assez tôt la perception du produit par les différents groupes de parties prenantes. Elle pourra ainsi anticiper les obstacles ou problèmes liés au lancement et planifier son intervention en conséquence. L’omission d’agir ainsi peut entraîner de graves conséquences, notamment la contre‑performance et l’incapacité à réaliser les prévisions pour la première année.

Les petites et moyennes entreprises de biotechnologie doivent également bien comprendre le point de vue du payeur concernant les besoins à combler, les comparateurs et les processus de couverture et de remboursement. Cela leur permettra de planifier et de générer les justificatifs appropriés en amont du lancement. Lors de l’établissement du prix courant, du prix net et des objectifs de couverture pour le produit, l’équipe de lancement doit également évaluer les répercussions budgétaires dans le contexte du paradigme thérapeutique, de même que les résultats. Les tâches à effectuer de façon virtuelle étant nombreuses, beaucoup d’entreprises doivent également identifier les payeurs à cibler et déterminer la façon de les mobiliser, notamment pour ce qui est de l’échange d’information avant le lancement, en vue d’articuler la proposition de valeur pour le produit et le potentiel de négociation au moment du lancement.

4. Percevoir la structure, l’analyse et le contrôle des données comme une priorité

La collecte, l’analyse et le contrôle stratégiques des données sont primordiaux pour établir la fondation solide nécessaire pour déployer une stratégie plus intelligente et plus efficace avec des ressources limitées. Les petites et moyennes entreprises de biotechnologie ont tout intérêt à exploiter leurs jeux de données internes et externes de façon à en tirer des conclusions sur le marché et à en déduire les préférences et les tendances comportementales des médecins et des patients. Les entreprises biotechnologiques font aussi appel à l’apprentissage automatique et à l’analyse prédictive pour un vaste éventail de cas d’utilisation commerciale. Elles peuvent par exemple cerner les facteurs d’adoption des produits et formuler des prédictions concernant la perception d’un nouveau produit par les fournisseurs, les patients et les payeurs. L’analyse prédictive peut aussi aider les équipes de lancement à anticiper les freins liés à la tarification et au remboursement et à cerner les améliorations possibles de l’accès des patients.

Grâce à l’analytique avancée et prédictive, les fonctions ventes et marketing bénéficient de données en temps réel quant aux préférences en matière de contenu et de canaux de communication à la lumière des données historiques concernant le comportement des médecins et des patients. L’analytique offre ainsi une meilleure garantie que le bon message parviendra à la bonne partie prenante par le canal le plus approprié. Pour maximiser l’efficacité de l’effectif sur le terrain, les organisations doivent pouvoir s’en remettre à la qualité et à l’exactitude de leurs données relatives à leurs clients et de leurs mesures de la performance. Elles pourront ainsi optimiser la répartition géographique de leurs activités et la conception de leurs incitatifs à l’intention des représentants commerciaux. Toutes ces capacités doivent être intégrées à la planification stratégique du lancement dès le début, les décisions tardives relativement aux données et à l’analytique étant, pour les entreprises, un piège courant qui finit souvent par poser des problèmes majeurs en aval du processus de lancement.

En jetant les bases d’un modèle analytique et omnicanal robuste à un stade précoce, on peut améliorer la qualité des conclusions tirées des données, augmenter l’agilité globale de l’organisation et mettre en place des mécanismes efficaces de rétroaction en boucle fermée, ce qui rendra possible l’adaptation rapide des messages aux préférences des clients et le redéploiement sans faille des ressources. De surcroît, le contrôle de la performance de l’ensemble du portefeuille de produits à l’aide de mesures cohérentes aidera les équipes à composer avec le dynamisme environnant, notamment en reconnaissant les problèmes potentiels et en rajustant le tir rapidement au cours du processus de lancement.

5. Mener des activités de développement commercial à un stade précoce

Pour soutenir les activités de développement commercial et pour favoriser la notoriété et l’adoption d’un nouveau traitement, il importe d’adopter une approche axée sur la pluralité des parties prenantes bien avant le lancement. La collaboration avec des organisations influentes de défense des intérêts de patients et de promotion de la santé ainsi qu’avec des leaders communautaires et des influenceurs du marché est d’une importance particulière pour les nouvelles indications thérapeutiques. En effet, définir un besoin non comblé en proposant un nouveau produit dans un nouvel environnement peut s’avérer beaucoup plus long que sur les marchés déjà bien établis. Pour que le lancement soit couronné de succès, il est essentiel que les entreprises de biotechnologie saisissent les nuances qui caractérisent le marché qu’elles évaluent et qu’elles communiquent efficacement la valeur de leur produit et les besoins auxquels il répond, tout au long de leurs activités de lancement.

Les entreprises les plus prospères commencent ces activités pendant la phase de développement clinique afin de transformer la perception de la maladie et d’adapter le profil du produit avant le lancement. L’équipe de lancement devra commencer par conclure des partenariats solides et interagir à un stade précoce avec les patients, les soignants et les groupes de défense d’intérêts. Elle pourra mieux comprendre leur réalité et les problèmes d’accès à un traitement et gérer les écarts de valeur. Pour ce qui est d’accélérer le financement et l’accès aux thérapies novatrices, les groupes de défense des intérêts des patients exercent une influence extraordinaire. En effet, ils transmettent les besoins pressants des patients aux organismes de réglementation, décideurs politiques et responsables des budgets pour avoir un impact maximal. 

En outre, en établissant de précieuses relations, en déployant des programmes éducatifs actualisés sur les maladies et en préparant le marché, les entreprises peuvent aider les parties prenantes à analyser les données et engendrer une compréhension plus approfondie et plus nuancée du marché et des besoins des patients. Pour transformer les structures de marché existantes dans le but de rehausser la notoriété d’un traitement proposé et favoriser l’accès des patients à celui‑ci et leur accueil du produit au moment du lancement, les entreprises de biotechnologie doivent assurer l’efficacité de leurs activités de développement commercial.

Résumé

Un lancement réussi peut solidifier la perception de la valeur d’une petite ou moyenne entreprise de biotechnologie et bonifier ses arguments de négociation. Faisant face aux risques liés à l’expiration imminente des brevets et à la perte d’exclusivité qui s’y rattache, et disposant d’une puissance financière transactionnelle collective de plus de 1 billion de dollars en 2022, le secteur biopharmaceutique est prêt pour investir dans des produits novateurs et ainsi stimuler sa propre croissance. Les partenariats stratégiques offrent une valeur considérable aux sociétés biopharmaceutiques et permettent aux petites entreprises de biotechnologie de se concentrer sur leurs compétences de base, notamment la découverte, la recherche et le développement. Il se peut néanmoins que les entreprises de biotechnologie ne puissent pas uniquement compter sur les fusions et acquisitions et qu’elles doivent plutôt apprendre en peu de temps à lancer elles‑mêmes leurs produits de façon efficace et compétitive avant d’envisager une stratégie de sortie.

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