Nous avons déjà constaté, chez EY, ce besoin de formation et coaching entre pairs éprouvé par la NextGen. C’est la raison pour laquelle nous avons mis en place un réseau où elle peut entrer en contact avec des pairs à l’étranger. Ainsi, avec notre EY NextGen Academy, nous organisons des formations pour des membres de la NextGen dans le monde entier. Nous avons également lancé Tomorrow’s Legacy, un programme truffé de conférences et visites d’entreprise à destination des NextGen’ers, qui se sont montrés très enthousiastes à l’égard de ces initiatives. Et c’est ce que démontrent, de nouveau, les résultats de cette enquête.
3. La NextGen demande plus d’actions politiques
Une troisième et dernière conclusion notable de cette enquête concerne la politique. La NextGen voit un manque de stimuli gouvernementaux ou d’initiatives concrètes pour aider les entreprises familiales sur les questions ESG. La NextGen est tout à fait prête à se concentrer sur ces questions, mais souhaiterait, de la part du monde politique, des mesures incitatives pour implémenter l’ESG. D’autant plus qu’il existe des facteurs inhibiteurs tels que les charges financières et administratives, mais aussi la concurrence internationale avec des entreprises ne respectant pas de règles ESG. Ces facteurs constituent un obstacle pour la NextGen qui tente de convaincre la NowGen de procéder à des changements substantiels.
Le monde politique doit être conscient du fait que, dans de nombreuses entreprises, ce sont les baby-boomers qui ouvrent la voie à la nouvelle génération. Il a tout intérêt à ce que les successions se déroulent sans heurts. Cela aidera les entreprises, entre autres, à faire du green deal une réalité, car on constate que cela aussi prend encore trop de temps. J’appelle donc le monde politique à tout mettre en œuvre pour que ces transmissions se passent au mieux. Les initiatives possibles peuvent aller de subventions pour du coaching et des formations à des abattements fiscaux. Il existe suffisamment d’incentives pour permettre des passations de pouvoir fluides, de sorte que nos entreprises familiales puissent s’adapter plus rapidement à la réalité d’aujourd’hui.
En conclusion, je recommande à la NowGen de se détacher de ses vieilles habitudes en matière de succession et de rester ouverte à la contribution de la NextGen. La NextGen doit, quant à elle, avant tout, se faire entendre davantage. Elle doit oser défendre ses convictions et mettre les choses sur la table. Car c’est bien elle, en fin de compte, qui devra faire bouger les choses.
Pour plus de résultats et d'aperçus de l'enquête EY NextGen, contactez Eric Van Hoof.