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Écoutez Holly Johnson, vice‑présidente, Robotique et opérations spatiales à MDA, expliquer comment elle a su se tailler une carrière de choix dans le secteur de la fabrication en visant les étoiles et en osant assumer de nouvelles responsabilités.

La série vidéo Femmes leaders en fabrication présente des modèles féminins qui, en partageant leur parcours professionnel et les leçons apprises, visent à inspirer et à faire progresser les femmes leaders de demain dans le secteur. 

Bhavna Bahri : Bienvenue à ce nouvel épisode de la série Femmes leaders en fabrication. Je suis Bhavna Bahri d’EY et j’ai le plaisir de m’entretenir aujourd’hui avec Holly Johnson, vice‑présidente, Robotique et opérations spatiales à MDA. Holly, merci de m’accorder cette entrevue.

Holly Johnson : Merci. C’est un plaisir.

Bhavna Bahri : Holly, MDA est vraiment une entreprise fascinante. Avant de discuter de ton parcours, parle-nous de MDA.

Holly Johnson :  MDA est la plus grande entreprise de technologie spatiale du Canada. L’effectif canadien atteint près de 3 000 employés, en plus de nos gens au Royaume‑Uni et aux États‑Unis. Nous touchons à pratiquement tout ce qui concerne l’espace, mis à part les lancements. Nous développons des technologies pour les missions d’exploration spatiale, les satellites en orbite basse, l’exploration lunaire et plus encore. Nous fabriquons également des engins spatiaux utilisés dans des systèmes de télécommunication qui permettent à des gens partout dans le monde de rester en contact, particulièrement dans les communautés rurales et les régions éloignées. Nous sommes également des experts de l’imagerie satellitaire radar. Les satellites radars capturent des images de la Terre dans toutes les conditions météorologiques et d’éclairage. Ces images ont des applications critiques liées aux changements climatiques, à l’agriculture de précision et au rétablissement à la suite de catastrophes naturelles. Nous soutenons un vaste éventail de missions.

Bhavna Bahri : Le champ d’application est donc très large? 

Holly Johnson : Selon les données, la technologie spatiale touche la vie des Canadiens de 20 à 30 fois par jour, aussi bien parce qu’ils effectuent une opération financière ou parce qu’ils mangent un aliment issu de l’agriculture de précision. Les gens ignorent souvent que la technologie spatiale concerne tout le monde. 

Bhavna Bahri : C’est fascinant. Alors que tous ces projets vont bon train, vous étendez vos activités dans de nouvelles installations?

Holly Johnson : Oui. Nous sommes heureux de vous recevoir dans notre installation actuelle. Dans nos nouveaux locaux, nous tirerons parti de toute la connaissance acquise au cours de nos dizaines d’années d’expérience pour créer de nouveaux laboratoires, de nouvelles aires d’intégration et de nouvelles installations de production. Nous mettons aussi sur pied un Centre d’excellence en robotique spatiale à la fine pointe de la technologie.

L’un des aspects les plus emballants de notre expansion est que, désormais, les systèmes robotiques que nous livrerons seront non seulement fabriqués par nous, mais aussi contrôlés par nos propres centres de contrôle de missions.

Notre centre des opérations sera responsable des manœuvres robotiques du troisième bras canadien lors de sa mission lunaire. Nous avons les capacités de diriger toutes les prochaines missions que nous mènerons auprès de nos clients commerciaux ici même, à partir de nos installations de Brampton. C’est emballant d’avoir cette capacité opérationnelle dans nos nouvelles installations. 

Bhavna Bahri : Ce qu’on voit derrière nous est très intéressant. 

Holly Johnson : Absolument. Il s’agit de l’installation de fabrication où nous avons testé, intégré et livré plusieurs bras canadiens. Nous développons actuellement le bras canadien de troisième génération. Derrière nous se trouve notamment de l’équipement d’essai. Avant de lancer quoi que ce soit, nous effectuons divers tests, notamment des essais environnementaux, des essais vacuothermiques et des essais de vibration par table pour nous assurer que tout est robuste et conçu de façon appropriée pour toutes les applications relatives à la mission. C’est vraiment emballant de pouvoir vous en parler aujourd’hui. 

Bhavna Bahri : Oui, c’est passionnant. Pour moi qui passe mon temps à l’atelier de production, c’est comme être au pays des merveilles.

Holly Johnson : Ici, c’est l’atelier de l’espace. 

Bhavna Bahri : Votre parcours professionnel est extraordinaire. Vous avez porté bien des chapeaux et travaillé directement sur le terrain. Vous jouez un rôle essentiel en occupant cet « espace » pour les femmes leaders du secteur. Vous êtes considérée comme l’une des leaders d’entreprise canadiennes les plus inspirantes. Pourriez-vous nous parler de votre cheminement et des leçons que vous avez apprises?

Holly Johnson : Pour vous raconter ma carrière, je dois remonter à mes débuts. J’ai toujours rêvé de travailler dans le secteur spatial. J’ai grandi à 10 minutes de l’endroit où nous nous trouvons. Je m’intéressais aux navettes spatiales. Mes parents me parlaient de la technologie du bras canadien et déjà je rêvais de travailler à MDA. Des années plus tard, vers la fin de mes études en ingénierie, je suis revenue ici à titre de stagiaire. Après l’obtention de mon diplôme, j’ai commencé à travailler à temps plein en tant qu’ingénieure. J’ai pu utiliser mes compétences non seulement dans le domaine spatial, mais aussi celui des sciences de la vie, plus précisément la robotique médicale. Après un certain nombre d’années, j’ai fait le saut vers la gestion, et j’ai travaillé dans le développement commercial et l’exploitation. C’est ce qui m’a menée à mon emploi de rêve, celui de responsable de la robotique et des opérations spatiales à MDA.

Une des leçons que j’ai apprises en cours de route, c’est l’importance de suivre sa passion, ce que j’ai fait dès le premier jour. Enfant, j’ai toujours su que je voulais travailler dans le secteur spatial. Fait plutôt cocasse, j’ignorais qu’il était possible d’avoir une carrière aussi gratifiante et enrichissante ici même au Canada.

Je connaissais MDA et je voulais y travailler, mais je ne saisissais pas l’étendue phénoménale des possibilités qui s’offrent au Canada et aux entreprises canadiennes dans la nouvelle économie spatiale, dont nous aurons l’occasion de parler. J’ai progressé dans ma carrière en suivant ma passion et mes rêves, et surtout, en visant les étoiles. C’est un conseil que je donnerais à quiconque commence sa carrière.

Bhavna Bahri : C’est fantastique, très inspirant. On sait que la réussite d’une personne repose souvent sur le soutien, l’appui et le mentorat qu’elle reçoit en cours de route. Parlez‑nous de vos mentors et des personnes qui vous ont appuyée. 

Holly Johnson : Avec plaisir. Pour moi, tout a commencé à la maison. J’ai grandi dans une famille où j’ai bénéficié de tout le soutien dont j’avais besoin. Mes parents, mes sœurs et maintenant mon mari sont mes plus grands partisans et me soutiennent même quand je vise la Lune.

C’est fondamental. On dit que ça prend un village pour élever un enfant. Quand je repense à mon parcours, j’attribue une grande partie de ma réussite aux gens qui m’ont appuyée. Tout au long de ma carrière à MDA, où je suis passée d’ingénieure à chef d’équipe à dirigeante, j’ai eu la chance inouïe d’avoir à mes côtés des mentors et des gens qui ont soutenu mon ascension au sein de l’entreprise. À plus d’une reprise, on m’a offert un poste avant que j’ose lever la main pour passer à l’échelon suivant. Qu’il s’agisse du tout premier chef d’équipe avec qui j’ai travaillé sur le projet initial du bras canadien, du superviseur au sein de l’équipe de conception technique des systèmes ou de mon patron actuel, le chef de la direction de MDA, chacun a joué un rôle dans mon avancement en reconnaissant mon potentiel, mon ambition et mon envie d’avancer.

Dans bien des cas, ce sont eux qui ont relevé ou créé des possibilités qui m’ont permis d’assumer de nouvelles fonctions. Je suis très heureuse d’avoir pu compter sur ces mentors et ces supporteurs.

Bhavna Bahri : Votre histoire est extraordinaire. Quelle chance d’avoir été entourée de gens qui vous ont soutenue! 

Holly Johnson : Tout à fait.

Bhavna Bahri : Je suis certaine que toutes ces personnes ont influencé votre style de leadership. Pourriez-vous nous parler un peu de votre leadership et de ce qui fait un bon leader selon vous?

Holly Johnson : Oui, mon style est le reflet de mon parcours. J’ai souvent pris part à des rencontres ou à des réunions où j’avais l’impression de faire partie de la majorité alors qu’en fait, j’étais minoritaire. Cette expérience fait partie de moi. Aujourd’hui, je cherche délibérément à obtenir les points de vue de chaque membre de mon équipe. Ce qui ne veut pas dire que chacun se sent d’emblée à l’aise de donner son opinion. Ce qu’il faut comprendre, c’est que certaines idées vraiment uniques seront partagées dans le cadre d’échanges en groupe, et d’autres, pendant des discussions individuelles. Tout dépend des préférences de chacun et de ce avec quoi il est à l’aise. Je tâche de me rappeler d’où je viens et la réticence que j’ai moi‑même ressentie quand il s’agissait d’exprimer mes idées. Aujourd’hui, je tire parti de cette expérience pour collaborer avec mes équipes.

Bhavna Bahri : C’est génial. Il faut entretenir un esprit de collaboration et comprendre ce qui permet à chaque personne de donner le meilleur d’elle‑même. 

Holly Johnson : Exact. Dans le cadre de tout grand projet, la résolution de problèmes exige de travailler fort et de relever plusieurs défis. Pour y parvenir, il faut absolument faire appel à une diversité de pensées et d’expériences.

Bhavna Bahri : Je suis entièrement d’accord. Revenons à ce dont vous parliez plus tôt au sujet du Canada. Quand on pense aux leaders du secteur spatial sur la scène internationale, le Canada n’est pas forcément le premier pays qui vient à l’esprit, n’est‑ce pas? Pourtant, nous réalisons de grandes choses. Vous faites des choses remarquables dans le secteur spatial. Aidez‑nous à comprendre comment le Canada joue un rôle de premier plan dans le secteur et ce qu’il fait pour le transformer.

Holly Johnson : Avec plaisir. Beaucoup de gens ignorent que le Canada a été le troisième pays à aller dans l’espace. Il y a des dizaines d’années, le Canada a pris la décision stratégique d’investir dans le secteur spatial, reconnaissant qu’il y a des avantages à tirer de la technologie spatiale. Nous avons un littoral considérable, un très grand territoire et des collectivités rurales réparties sur l’ensemble du pays. Le fait d’avoir un système spatial de télécommunications et de pouvoir observer la Terre à partir de satellites s’est révélé très avantageux pour le Canada. Notre leadership sur le plan technologique est lié à l’exploration spatiale. MDA est fière de fabriquer la technologie du bras canadien.

Le premier bras canadien a été utilisé dans plus de 90 missions de la navette spatiale, avant qu’elle soit mise hors service il y a quelques années. Le deuxième bras canadien, actuellement en fonction sur la Station spatiale internationale, orbite à 400 kilomètres et fait le tour de la Terre toutes les 90 minutes, remplissant des fonctions essentielles liées à l’entretien de la station.

Les bras canadiens de première et de deuxième génération ont servi à assembler et à bâtir la station spatiale. Notre technologie est donc ce qui a permis au plus grand laboratoire en orbite jamais construit d’exister. C’est extraordinaire! Nous fabriquons actuellement le troisième bras canadien. Il est destiné à la nouvelle Station spatiale internationale, qui orbitera autour de la Lune.

L’humain retournera donc sur la Lune, pas pour la visiter, y planter un drapeau ou y laisser son empreinte, mais pour apprendre comment y vivre et y travailler, en vue de l’utiliser un jour comme point de départ vers Mars. Le Canada joue un rôle de premier plan dans cet objectif.

Le troisième bras canadien sera un système robotique intelligent reposant sur l’intelligence artificielle. Comme il sera déployé beaucoup plus loin de la Terre, à 400 000 km de distance, il doit être en mesure de comprendre son environnement et de prendre des décisions sur place sans que des humains interviennent à partir de la Terre à chaque étape.

Ce recours à l’intelligence artificielle représente une énorme avancée stratégique et cette technologie se perfectionnera avec le temps. Ce qui est emballant, c’est que plusieurs autres missions sont en cours. Gateway n’est qu’une des centaines de missions qui se rendront sur la Lune ou en orbite terrestre basse. Les applications de la robotique sont très diversifiées.

Nous collaborons avec d’autres pays et d’autres entreprises sur des projets emballants liés à des hôtels dans l’espace et à l’entretien en orbite pour des satellites incapables d’exécuter une sortie d’orbite avant de manquer de carburant.

Il y a aussi l’enlèvement de débris spatiaux et l’établissement d’infrastructures sur la Lune. Une fois commercialisée, cette technologie donnera lieu à toute une gamme de nouvelles applications. C’est très enthousiasmant!

Bhavna Bahri : En effet, il y a un horizon de possibilités. Que fait MDA pour mobiliser des femmes dans le secteur et favoriser la diversité? Vous y consacrez sans doute beaucoup d’efforts.

Holly Johnson : Oui. L’un des meilleurs aspects de la croissance, c’est qu’elle nécessite un effectif complet. Au cours des dernières années, nous avons embauché des centaines, voire des milliers de personnes à l’échelle de l’organisation pour être en mesure de réaliser nos missions les plus difficiles et d’atteindre nos objectifs.

L’équipe Robotique et opérations spatiales a plus que doublé son effectif récemment. Au cours de la dernière année seulement, MDA a embauché plus de 900 personnes.

Parmi les ingénieurs, la proportion de femmes s’élève à 25 %, ce qui semble ne pas être un bon pourcentage, mais c’est une nette amélioration par rapport à la moyenne provinciale qui se situe à 13 % dans le génie aérospatial.

C’est près du double du total régional. Il reste du chemin à faire, mais c’est un important progrès. On voit aussi des femmes assumer de nouvelles fonctions dans l’organisation pour la première fois.

En 2021, nous avons embauché nos premières techniciennes. Ce sont les gens qui travaillent au laboratoire et laissent leurs empreintes sur la technologie qui sert à aller sur la Lune et sur Mars. Nous sommes fiers d’avoir accueilli les premières techniciennes au cours des dernières années.

Nous avons également vu l’arrivée des premières femmes ingénieures en fabrication. Puis il y a ma propre entrée en fonction à titre de leader d’un secteur de l’entreprise l’an dernier. Je suis très heureuse d’être la première femme à occuper un tel poste.

En tant qu’entreprise, nous accordons une grande importance à la diversité, même au sein de la direction. C’est important pour le conseil d’administration et le chef de la direction. MDA est divisée selon quatre secteurs d’activité et c’est encourageant de voir que des femmes sont à la tête de trois d’entre eux. Nous faisons des progrès. Il reste du chemin à parcourir, mais au rythme où vont les choses, je suis optimiste.

Bhavna Bahri : Ce sont d’excellentes initiatives à tous les niveaux. C’est très encourageant. À votre avis, pourquoi a‑t‑on besoin des femmes dans le secteur de la fabrication et que signifie être une femme en fabrication, à différents échelons? Quelles transformations avez‑vous observées au cours des dix dernières années? 

Holly Johnson : Être une femme en fabrication est unique. Il faut reconnaître qu’à court terme nous n’atteindrons pas la parité 50‑50. Nous devons encourager les femmes à s’affirmer, à tailler leur place et à être présentes à la table de discussion, car cette place leur revient. Il faut le reconnaître dès le départ. Le secteur de la fabrication a besoin de femmes, non seulement pour leur expérience et leur parcours personnel, mais aussi pour leurs forces.

L’une de ces forces des femmes, c’est qu’elles sont douées pour établir des relations et collaborer. Or, pour résoudre les problèmes difficiles auxquels le pays et l’humanité font face, il faut savoir établir des partenariats et tirer parti des meilleurs talents. Les pays comme les entreprises doivent aborder les questions liées à l’espace comme un sport d’équipe, car le génie est un sport d’équipe. Aucun pays ni entreprise ne peut se rendre seul dans l’espace. C’est la somme du travail de centaines, voire de milliers de personnes et d’organisations. Il importe de reconnaître la valeur de la diversité de pensées en sollicitant non seulement les points de vue des femmes, mais aussi des personnes de tous les horizons.

Bhavna  Bahri: Au bout du compte, tout repose sur les gens et les relations, non? La diversité est donc essentielle. Holly, vous avez été une jeune diplômée qui fait son entrée dans le secteur des opérations spatiales et de la fabrication. Des milliers de femmes intègrent actuellement le marché du travail à différents échelons dans le secteur de la fabrication. Il y a aussi des jeunes, à l’école, qui s’intéressent au bras canadien, à la technologie spatiale et à la fabrication. Quel conseil leur donneriez-vous pour les aider à se préparer pour l’avenir? 

Holly Johnson : Je leur dirais de foncer. L’une des premières choses que mon premier responsable m’a dites, c’est : « Cette occasion t’appartient. C’est à toi d’en tirer le meilleur parti. » Peu importe la situation, j’essaie de me souvenir de ses paroles. Mon deuxième conseil, c’est qu’il n’y a pas qu’un seul chemin qui mène à votre destination. Quand j’ai commencé à MDA, je me sentais privilégiée de travailler avec des gens remarquables dans une entreprise qui réalisait des projets aussi passionnants. Je posais beaucoup de questions. Ma curiosité m’a ouvert des portes. Je n’aurais jamais imaginé que j’occuperais un jour les rôles que j’ai obtenus ou que je deviendrais leader dans l’entreprise.

J’étais simplement fascinée par le secteur. Plus tard, lorsque j’ai été amenée à occuper des postes de direction, j’ai adoré relever les défis inhérents à la gestion de tout le volet technique de l’ingénierie, mais aussi faire en sorte que tous les éléments s’intègrent harmonieusement.

Je n’ai pas toujours avancé en me lançant tête première. J’ai bénéficié de l’appui de collègues et de mentors qui m’ont ouvert des portes. Jamais je n’aurais imaginé que mon parcours me mènerait où je suis, ou les fonctions que je serais appelée à remplir et les possibilités qui s’offriraient à moi. Il n’y a pas qu’un chemin qui mène à votre destination. Vous devez faire confiance à votre instinct, suivre vos passions, tirer parti de votre réseau et poser beaucoup de questions.

Bhavna Bahri : Gardez l’esprit ouvert, posez des questions et saisissez les occasions qui se présentent.

Holly Johnson : Exact. Impossible de prédire les 10 ou 20 prochaines années, ni même les 5 prochaines années. Vous devez faire ce qui vous semble le meilleur choix et tirer le maximum de chaque possibilité. La possibilité qui s’offrira à vous ne sera pas forcément celle à laquelle vous vous attendez, mais, à terme, sa valeur transparaîtra et vous irez plus loin que vous pensez.

Bhavna Bahri : Vous laissez présager un avenir très prometteur pour les femmes en fabrication. Holly, merci beaucoup d’avoir pris le temps de nous parler. Ce fut une discussion passionnante.

Holly Johnson : Absolument. Ce fut un plaisir de m’entretenir avec vous.

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